La centrale hydroélectrique d’Inga III, d’une capacité de 4 800 MW, entrera en service, non plus en 2020 ou 2021 comme prévu, mais en 2024 ou 2025

Le compte à rebours a commencé. Le gouvernement et les candidats développeurs du « projet Inga III Basse chute » échangent depuis mardi sur les derniers réglages devant conduire au début des travaux de la construction du barrage Inga III, dont la pose de la première pierre est prévue en octobre 2015. Cinq ans plus tard, la population congolaise devrait déjà bénéficier des effets de la production du premier Mégawatt.

Le Salon Congo du Grand Hôtel Kinshasa a servi de cadre à l’organisation d’un atelier technique d’échange d’informations dans le cadre de la poursuite du processus de sélection d’un partenaire privé pour la réalisation du projet Inga III initié par Joseph Kabila. Ces travaux, qui entrent également dans le cadre de derniers réglages à opérer avant le début de ce grand projet intégrateur des Etats africains, ont été ouverts par le ministre de l’Energie et Ressources hydrauliques, Bruno Kapanji Kalala, qui a émis le vœu cet atelier accoucher des réflexions pertinentes susceptibles de faire avancer le projet.

D’autant plus que, a-t-il indiqué, « Les conclusions de cet atelier sont pertinentes, très attendues par nous tous, car elles vont permettre de finaliser, entre autres, le Document de consultation que le gouvernement va soumettre aux candidats développeurs, afin de leur permettre de présenter leurs offres techniques, financières et institutionnelles pour accompagner la RDC à réaliser son projet de rêve, « Inga III Basse chute ».

Aussi, cette rencontre aura-t-elle permis de pénétrer les contours du dossier en vue de préparer les appels d’offres acceptées par les développeurs dans ce projet qui nécessite une bagatelle de 12 milliards USD, dont 70% seront débloqués par les privés.

Inga III, un impératif absolu

Si, entre-temps, l’on se concentre encore à la recherche des candidats développeurs, du côté du gouvernement de la RDC, le projet Inga III reste un impératif absolu pour le développement socioéconomique de la RDC, a déclaré Bruno Kapanji.

C’est à ce titre que le ministre de l’Energie qui s’exprimait à l’ouverture de cet atelier dont la clôture est prévue ce jeudi 24 juillet, a lancé un appel à tous les acteurs impliqués dans le projet Inga III (partenaires, bailleurs de fonds, conseillers stratégiques et partenaires commerciaux) à œuvrer tous dans le sens du respect absolu des échéances d’octobre 2015 et octobre 2020.

Pendant ce temps, Bruno Kapanji a relevé les différentes étapes déjà franchies dans le cadre du lancement officiel de ce projet. Il s’agit notamment de la mise en place des organes d’orientation et de gestion du projet. L’approbation des fonds d’appui au processus par la banque mondiale et la BAD, pour une enveloppe totale d’environ 150 millions USD, fait aussi partie des étapes franchies ; même si d’autres restent encore à franchir.

Autant dire que le gouvernement de la RDC est plus que jamais déterminé à amener jusqu’à bon port ce projet dont dépend l’intégration régionale et la création du marché commun de l’Afrique.

C’est ce qu’a également déclaré le coordonnateur de la Cellule de gestion du Projet Inga III (CGI3), Bernard Diayele, qui a affirmé que « le projet évolue positivement depuis son lancement en 2013. Cela grâce à l’étude de faisabilité disponible, à la pré-qualification des candidats développeurs ».

Quelques membres du gouvernement central, ambassadeurs, délégués des bailleurs de fonds et candidats développeurs ont été également assisté à la cérémonie d’ouverture de l’atelier d’échange d’informations.

Via Le Potentiel

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