704,6 millions USD de la Banque mondiale pour améliorer le développement humain en RDC

La Banque mondiale (BM) a consenti une somme de 704,6 millions USD pour améliorer sept projets du développement humain en RDC, indique un document de cette institution financière parvenu mercredi à l’ACP. Selon la source, ces projets représentent environ 16 % du portfolio de la Banque mondiale et concernent la protection sociale dont le projet des enfants dits de la rue (EDR) pour une enveloppe évaluée à 10 millions USD, le projet de stabilisation de l’Est de la RDC pour la paix (STEF) évalué à 79,1 millions USD.

Bien que certains aspects des systèmes pour le développement humain en RDC soient renforcés, précise la source, des défis importants doivent encore être surmontés notamment, l’accès aux services dont l’offre des services en protection sociale, en prévention et prise en charge des survivants de violences sexuelles et basées sur le genre demeure très limitée. Les services de santé et de l’éducation existent, mais d’importantes barrières financières limitent l’accès pour certains ménages, notamment les pauvres.

D’autres défis sont également l’appui global aux secteurs où faute de ressources, les programmes se sont focalisés sur les domaines prioritaires dans chaque secteur et n’ont pas encore réussi à développer chaque secteur de manière globale. Dans le secteur de l’éducation, l’appui s’est surtout concentré sur l’éducation primaire.

A cet effet, la Banque mondiale est à présent entrain d’accorder une attention aux niveaux secondaire et supérieur. L’accès au système d’information qui permet une gestion efficace des ressources, demeure faible dans les ministères concernés. De nouveaux systèmes qui permettront de bénéficier de nouvelles technologies d’information seront très utiles pour améliorer l’efficacité des investissements,   indique le document. Le secteur dudéveloppement humain à la Banque mondiale comprend l’éducation, la santé, la protection sociale et les questions de genre, y inclut les violences sexuelles et basées sur le genre.

L’objectif de ce secteur est d’assurer que tout individu, peu importe son origine, son genre ou son statut social, ait accès aux opportunités qui lui permettront de se développer entièrement afin de maximiser sa participation à la vie sociale, économique, culturelle et politique. Le secteur a aussi pour objectif, la protection de la population contre les chocs des crises humanitaires et les désastres naturels et l’appauvrissement. L’accès aux soins de santé, à une bonne nutrition durant la petite enfance, à des services d’éducation de qualité et aux services de protection sociale tels que, filets sociaux et programmes contributifs qui sont des conditions fondamentales au développement d’un pays. A ce sujet, les études ont démontré que la malnutrition durant à petite enfance mène à des pertes considérables de la capacité intellectuelle et physique à l’âge adulte. Ce qui se traduit en des pertes de 3 à 10 % du produit national brut (PNB).

Via ACP