Il est tout à fait logique que la vie du président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) accapare l’attention du plus grand nombre. Loin de constituer un acharnement, les interrogations sur son éclipse actuelle procèdent du désir légitime de pénétrer le mystère du silence d’un opposant qui n’a pas sa langue dans la poche, surtout lorsque les événements se succèdent au pays. Fort heureusement, Félix Tshisekedi, son fils qui passe pour l’héritier du trône, vient de fixer l’opinion sur le verbiage déversé pendant plusieurs mois sur la situation du sphinx de Limete. » Etienne Tshisekedi n’est pas hospitalisé « , a-t-il tranché sur les antennes de Radio France Internationale, en entretien avec Sonia Rolley.
Son absence sur la place publique procède ainsi de la prudence visant à épargner au président de l’UDPS toute la bile de conjectures développées sur sa santé et qui pourraient entamer cette dernière. » Nous, on le met à l’abri de tout ça, pour le ménager d’abord et ne pas trop le surcharger. Il a déjà sa santé à recouvrer, » précisé le fils. Voilà qui met fin à la spéculation et qui instruit sur la réalité de l’état de santé de l’icône de l’opposition congolaise. En effet, on apprend que le lider maximo sort d’une malade dont il doit recouvrer la santé ; Félix a reconnu que son père avait effectué le déplacement de l’hôpital pour des » consultations. C’est normal.
Il ne doit pas recevoir des soins qu’à la maison. Donc, il y a parfois nécessité de se déplacer, d’aller en observation, des choses comme ça. Mais il n’est pas hospitalisé. Il est à la maison, il récupère tout à fait normalement. «
A tout prendre, les rumeurs autour d’une éventuelle hospitalisation seraient parties de ces déplacements pour consultations et observations,
Suivies d’une éclipse sur la place publique. Les choses se seraient passées autrement certainement si les parents et fidèles politiques attitrés avaient délié la langue pour fixer sur la situation de cette personnalité internationale. Félix Tshisekedi vient de le faire (en retard ?) sur fond d’un défi : » On verra dans quelques semaines, lorsqu’il sera là. On verra qui – de ceux qui disent ça et de nous – avaient raison « , a-t-il lancé.