La nouvelle chef de la mission des Nations unies en République démocratique du Congo, l’Algérienne Leila Zerrougui, a pris ses fonctions dimanche dans un climat de tension larvée avec les autorités.
Elle a officiellement pris ses fonctions en tant que Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo (RDC) et chef de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (Monusco) », selon un communiqué parvenu à l’AFP.
En plus de la mission de soutenir le processus politique et d’assurer la protection des civils, Mme Zerrougui devra offrir ses « bons offices » en vue de « l’application intégrale de l’accord politique du 31 décembre 2016″.
L’accord pouvoir/opposition conclu sous la médiation de l’épiscopat congolais énonce les principes généraux concernant la tenue des élections, le transfert pacifique du pouvoir et la consolidation de la stabilité en RDC », rappelle le communiqué.
Mme Zerrougui qui a déjà exercé entre 2008 et 2012 comme adjointe au chef de la Monusco, prend ses fonctions sur fond d’une tension larvée avec les autorités.
Le président congolais Joseph Kabila avait récemment sévèrement critiqué la Monusco et l’avait accusé de n’avoir neutralisé « aucun groupe armé ».
Fin janvier, le secrétaire général a réaffirmé la disposition de la Monusco et du système des Nations unies à continuer de travailler avec les autorités de la RDC pour aider à répondre aux défis sécuritaires auxquels le pays fait face.
Présente en RDC depuis 1999, la Monusco est la plus importante des missions onusiennes au monde par son budget et ses effectifs.