A la différence d’une partie de l’opposition congolaise, Moïse Katumbi estime que la France « est engagée auprès des Congolais » et « veut l’avènement de la démocratie » en RDC. Ces dernières semaines, une partie de l’opposition congolaise a accusé l’Hexagone de soutenir Joseph Kabila. Un appel à boycotter les entreprises françaises a même été relayé par le mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha).
« La France pourrait jouer un rôle déterminant (seule, au niveau européen et au Conseil de Sécurité de l’ONU) pour la paix, la stabilité et la démocratie en RDC. Au lieu de ça, elle négocie des contrats pour Total, Bolloré, etc. avec le régime criminel et illégitime de Kabila », a notamment écrit le mouvement citoyen sur son compte Twitter, le 31 janvier, après l’interpellation du gouvernement français par un député français sur la situation en RDC.