La modeste ambition marocaine à l’organisation de la Coupe du monde 2026 est en concurrence avec celle géante du trio nord américain avec les États-Unis, le Mexique et Canada.
La Fédération congolaise de football association (Fécofa) a des rapports particuliers avec la Fédération royale marocaine de football, à tel point qu’elle a résolument pris l’option de soutenir naturellement un pays africain à l’organisation de la Coupe du monde 2026. C’est ce qu’indique un communiqué de presse de l’instance faitière du football congolais, signé par le vice-président, Donatien Tshimanga, et le secrétaire général, Grégoire Badi Ediba Elonga.
La Fécofa appuie la candidature d’un pays frère qui a démontré ses capacités organisationnelles lors de la Coupe du monde des clubs de la Fifa en 2013 et 2014, étant doté des infrastructures sportives, hôtelières et des moyens de communication conformes et modernes, argue-t-on du côté de l’instance dirigée par Constant Omari Selemani.
Ce soutien, souligne le communiqué de la Fécofa, « va aussi dans le sens de l’avenir du football africain autour d’un idéel commun dans l’unité de nos peuples à travers le sport roi, le football ». Le continent africain, rappelle la Fécofa, a organisé avec succès ce grand événement une seule fois en 2010, par l’entremise de l’Afrique du Sud. La candidature marocaine est donc une nouvelle opportunité pour l’Afrique d’accueillir pour la deuxième fois cet événement planétaire.
L’on apprend que le comité chargé d’évaluer la qualité des deux candidatures à l’organisation de la Coupe du monde 2026 a décidé de s’accorder quelques jours de réflexion supplémentaires, avant de faire connaître son avis, le 1er juin 2018. Les deux candidats, le Maroc d’une part et le trio nord-américain (Etats-Unis, Mexique et Canada) de l’autre, vont être reçus au siège de la Fifa à Zurich, en Suisse, pour les derniers échanges avec l’instance mondiale du ballon rond.
Au sein de la Task Force (le groupe de travail de la Fifa chargé d’évaluer les candidatures à l’organisation de la Coupe du monde 2026), on évoquerait des faiblesses dans la candidature marocaine.
