La Cour suprême de justice s’est déclarée non saisie concernant l’ancien gouverneur du Katanga Moïse Katumbi et l’un des accusés Darryl Lewis, dans l’affaire dite des mercenaires amérciains. La prochaine audience est fixée au 10 octobre prochain.
L’audience n’a duré que quelques minutes car la Cour a constaté que le dossier n’était pas en état en ce qui concerne les notifications des exploits (actes juridiques délivrés par les huissiers). Conséquence : l’audience a été renvoyée au 10 octobre prochain.
« Nous espérons à la date du 10 octobre 2018 que les formes seront respectées. Si elles sont respectées, nous allons plaider au fond. D’ailleurs, Moïse Katumbi et Darryl Lewis tiennent à participer pour donner la vérité », explique le bâtonnier Jean-Joseph Mukendi, coordonnateur du collectif des avocats de la défense.
C’est une affaire politique, a déclaré Delly Sessanga, secrétaire général de la plateforme Ensemble pour le changement qui soutient Moïse Katumbi.
Et, pour le pasteur Daniel Mulunda, un proche du président Kabila et ancien président de la Céni, Moïse Katumbi est victime d’un harcèlement inutile : « On doit faire appel au chef de l’Etat, magistrat suprême, afin d’arrêter cette machine juridique. Elle n’apportera rien de positif au pays. Les gens sont mécontents, les gens se plaignent et moi comme pasteur, vous connaissez mon travail, c’est la paix, la concorde nationale et ce procès-là ne nous amènera pas la paix. »
L’Américain Darryl Lewis, présenté comme un mercenaire, s’est vu refuser le visa à l’ambassade de la RDC aux Etats-Unis pour se rendre à Kinshasa.