L’ancienne star du football, Ronaldo, rachète un club de football

Ronaldo

C’est officiel depuis le lundi 3 septembre. L’ancien footballeur brésilien, le célèbre numéro 9 Ronaldo, est devenu l’actionnaire principal du club de football de première division espagnole, le Real Valladolid. Il y possède désormais 51 % des actions.

C’est un nouvel investissement pour le Brésilien. Lui, qui, déjà, quand il était joueur était un homme d’affaires, multipliant les contrats publicitaires. Sa fortune est estimée à 250 millions d’euros. Aujourd’hui, il investit dans un club historique du championnat d’Espagne, tout juste promu en première division, en prenant 51 % des parts du club. Coût de l’opération : 30 millions d’euros selon la presse locale.

Ronaldo va éponger la dette de 25 millions d’euros et sera le président du conseil d’administration. Sa présence ne sera pas attendue tous les jours, mais il veut imposer ses idées, faire grandir le club, le consolider en première division avant de rêver plus grand. Opération de communication ou vrai projet, l’avenir le dira. C’est en tout cas un formidable coup de projecteur sur un club méconnu au-delà du territoire espagnol.

Investir dans un club n’est pas son premier coup d’essai

Ronaldo avait déjà investi, à un degré moindre, dans un club de deuxième division nord-américain. Il avait revendu ses actions au bout de deux ans pour aller vers le sport en ligne. Un investissement intelligent : le marché est en pleine expansion. De plus, il a créé une société de représentation d’athlètes et d’artistes et a également été consultant football sur une des grandes chaînes brésiliennes.

Une gestion typique d’après-carrière

On connaît ces anciens footballeurs devenus entraîneurs, avec plus ou moins de réussite. Il y a aussi ceux qui deviennent consultants à la radio et à la télévision. Enfin, il y a ceux, moins connus du grand public, car plus discrets, qui investissent dans des projets immobiliers et qui sont à la tête de sociétés.

C’est le cas en Espagne de Gerard Piqué, défenseur central au FC Barcelone, champion du monde en 2010 et considéré comme l’un des plus grands joueurs de la planète, mais qui, en dehors des terrains, revêt le costume d’homme d’affaires. En effet, il possède plusieurs sociétés et il investit à droite, à gauche, dans des restaurants, dans l’événementiel, ou encore dans les jeux vidéos. L’une de ses sociétés est même chargée d’organiser la nouvelle version de la Coupe Davis de tennis. Les exemples sont donc à la fois nombreux et diversifiés quant à la gestion de l’après-carrière des sportifs de haut niveau.


RFI /MCP