Critiquée notamment par une partie de la société civile et certaines parties prenantes au processus électoral, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) fera l’objet d’une commission chargée de sa réforme. Fragilisée notamment les récentes sanctions américaines contre ses dirigeants, la centrale électorale cristallise la majeure partie de critiques à l’endroit du processus électoral.
Le Conseil National de Suivi de l’Accord politique de la Saint-Sylvestre et du processus électoral (CNSA) va mettre en place une commission qui va traiter de l’avenir de la Commission Electorale Nationale Indépendante.
« Elle nous fera des propositions objectives en vue d’aboutir à des réformes profondes de la CENI dont l’importance n’est plus à démontrer de la démocratie, gage de la stabilité dans notre pays », a annoncé Joseph Olenghankoy à l’ouverture, lundi 25 mars, de la tripartite CENI-CNSA-Gouvernement.
Ces propositions seront ensuite formulées en recommandations qui vont être transmises au Parlement et au Gouvernement.