« Soyons optimistes. Je crois que [le Président Félix Tshisekedi l’est]. On ne fait pas le métier qu’il fait sans être optimiste. Je crois qu’il va réussir et on doit l’aider à réussir. Le peuple [congolais] est aussi sa préoccupation », explique à Top Congo, le ministre d’État belge.
Félix Tshisekedi, un atout pour la Belgique ?
Déplorant les récents moments de tension entre la Belgique et la RDC, André Flahaut pense que « certainement, Félix Tshisekedi est un atout parce qu’il connaît bien [la Belgique]. Nous connaissons bien le Président ».
Qui souligne également que les deux pays doivent se respecter, « une raison pour laquelle je parle toujours de partenariat parce que cela se base sur le respect mutuel, la connaissance réciproque des difficultés des uns des autres ».
Si ce partenariat peut aider à reconstruire, le ministre belge considère aussi que son pays a à « être présent, avoir une place comme les autres, mais peut-être avec une longueur d’avance compte tenu de notre histoire commune ».
« Il faut en tout cas que nous belges, et européens aussi, que nous puissions abandonner cette mauvaise habitude de vouloir transposer des modèles ou d’imposer », souligne-t-il convaincu que « le Congo est immense et a ses préoccupations. Il faut laisser du temps au temps pour régler les problèmes ».
André Flahaut note qu’avec « un Président qui est déterminé à régler le problème, on doit, plutôt que de compliquer son travail, on doit lui faciliter la tâche en l’aidant à surmonter les problèmes. C’est ça être partenaire, c’est-à-dire aider l’autre à réussir », tranche-t-il.
C’est depuis dimanche que le Président Félix Tshisekedi séjourne aux États-unis où il devra prendre part, et se prononcer pour la première fois comme chef de l’État, à la tribune de la 74eme Assemblée générale des Nations-unies à New York.