La polémique sur l’exécution du programme de 100 jours du président de la république vient d’atterrir à l’Assemblée nationale après avoir fait couler beaucoup d’encre et de salive dans le microcosme politique congolais.
Un député national vient d’adresser une question écrite au directeur de cabinet du chef de l’État, Vital Kamerhe.
Jean-Jacques Mamba, c’est de lui qu’il s’agit voudrait voir clair sur l’attribution des marchés de gré à gré par la présidence d’un montant 270 millions de dollars américains en violation de la loi sur la passation des marchés publics en République démocratique du Congo.
D’après les enquêtes diligentées par ce député du Mouvement de libération du Congo (MLC), le directeur de cabinet du chef de l’État a accordé ces marchés pour l’exécution du programme de 100 jours à deux sociétés fictives non identifiées notamment Samibo Sarlu et Sococ.
La démarche de Jean-Jacques Mamba est une première dans les annales parlementaires de la RDC.
Conformément au règlement intérieur, le directeur de cabinet du chef de l’État n’est pas redevable à l’Assemblée nationale.
Interrogé par la rédaction de Media Congo Press (MCP), le député du MLC justifie sa démarche par l’interpellation du Directeur de cabinet de Macron à l’Assemblée nationale française dans l’affaire Benalla. Pour lui, la République démocratique du Congo a le même régime politique que la France, régime semi présidentiel.