Y a-t-il une crise au sein du parti présidentiel ? Au regard des contradictions observées au sein de l’UDPS, une dissidence s’est créée. Elle conteste l’autorité de Jean-Marc Kabund, le président intérimaire du parti depuis l’élection de Félix Tshisekedi à la tête du pays.
« Il y a crise parce qu’on est sorti des textes qui régissent l’UDPS. » Jacquemin Shabani l’affirme haut et fort. Celui qui, jusqu’il y a peu, était président de la commission électorale du parti, explique que l’article 26, qui règle la question de l’intérim à la tête de l’UDPS, a été violé au profit d’un mandat spécial. Et de conclure que l’UDPS ne peut prétendre aujourdhui avoir de représentant légal.
Mais pour le nouveau porte-parole de ce parti, il n’y a pas de crise. « Aucun organe n’est en conflit avec la présidence de l’UDPS », rétorque Simon Kalenga. Selon lui, des individus se font manipuler par des organisations ou des personnes extérieures au parti dans une conjonction d’intérêts obscurs dont le seul objectif es de faire échouer le mandat du président de la République Félix Tshisékédi.
Mettre tout le monde autour d’une table
Pour le nouveau porte-parole de l’UDPS, ceux qui parlent aujourd’hui n’ont pas qualité ou n’ont plus qualité à le faire. Les organes au nom desquels s’expriment certaines personnes ont déjà changé d’animateurs. Selon nos sources, des efforts sont en ce moment déployés à l’intérieur du parti dans l’espoir de mettre tout le monde autour d’une même table et parvenir à une réconciliation.
RFI