L’Entente Sportive de Sétif accueille ce samedi le TP Mazembe dans le cadre des demi-finales aller de la CAF Ligue des Champions. La formation algérienne devra disputer cette rencontre sans la présence de son public. En effet, la Confédération Africaine de Football (CAF) a infligé une sanction d’un match à huis clos au club de l’Entente Sportive de Sétif.
Les dirigeants de cette formation voient dans cette décision un complot de la CAF contre l’ESS et le football algérien. Pour le premier responsable de l’Entente Sportive de Sétif, les choses sont on ne peut plus claires. Le fait de décider du huis clos est synonyme de la position adoptée par la CAF vis-à-vis de l’ESS.
«Ecoutez, nous ne sommes pas des novices dans le football. Par ailleurs, depuis le temps que l’ESS joue des compétitions africaines, il nous est très facile de mettre à nu toutes les magouilles et les cabales qui sont menées contre nous. Je vous dirais que le fait d’annoncer la sanction le 17, et non pas le 14 septembre, c’est-à-dire le jour où elle a été prise, n’est pas innocent. On a voulu nous mettre devant le fait accompli. Par ailleurs, aux yeux des responsables de la CAF, le futur vainqueur de la LDC est connu et cela ne peut-être que l’ESS. C’est une cabale qui est menée contre l’ESS et l’Algérie,» a confié le président de l’ESS Hassan Hammar dans les propos relayés par lebuteur.com.
Selon Hassan Hammar, on a voulu faire payer aux Algériens le décès tragique d’Ebossé. «Je dirais à ces messieurs de la CAF que l’ESS (ni la JSK d’ailleurs) n’est pour rien dans la mort du regretté Ebossé. C’est l’acte d’un inconscient comme il en existe dans tous les stades du monde. Par ailleurs, nous montrerons au monde ce qu’est l’ESS, ce samedi. Nos joueurs se battront contre cette injustice.»