L’AFDC-A Bahati appelle à un « dialogue franc » pour sortir la RDC « des indicateurs rouges »

L’AFDC-A Bahati appelle à un

L’Alliance des forces démocratiques du Congo et alliés (AFDC-A) appelle à « un dialogue franc » pour sortir la RDC des « indicateurs rouges ». Dans une déclaration faite jeudi 16 juillet, la plateforme du sénateur Modeste Bahati fait remarquer que la coalition FCC-CACH qui gouverne le pays a montré ses limites, ses incohérences et ses insuffisantes.

Selon la plateforme de Bahati Lukwebo, les indicateurs politiques, économiques, sociaux et sécuritaires sociaux sont au rouge, malgré la bonne volonté du président Félix Tshisekedi.

Si tous les indicateurs du pays sont au rouge, les querelles internes entre le Front commun pour le Congo (FCC) de l’ancien président Joseph Kabila et Cap pour le changement (CACH) de l’actuel président Tshisekedi, en sont les principales causes, fait remarquer l’AFDC-A.

Sur le plan politique par exemple, l’AFDC-A parle notamment de manque de concertation, absence d’harmonisation et de politique commune, impunité et corruption. Le Chef de l’Etat n’arrive pas à faire appliquer ses décisions, étant donné qu’il n’a pas la majorité au Parlement.

Dans le volet économique, le regroupement de l’aile Bahati s’étonne : le pays regorge d’énormes potentialités minières, agricoles et énergétiques mais se retrouve dans le chaos. L’économie congolaise est actuellement marquée par par la détérioration du cadre macro-économique, inexistence d’un plan de relance économique après la pandémie de Covid-19, le coulage des recette et détournements des deniers publics.

En ce qui concerne l’insécurité et la situation sociale des Congolais, l’AFDC-A déplore la persistance de l’activisme des groupes armés dans l’Est de la RDC, et le Kasaï-Central. Elle s’indigne aussi de l’inégalité dans la redistribution des richesses.

Pour mettre fin à cette situation, l’AFDC-A préconise « un dialogue franc » entre elle, le FCC, CACH, LAMUKA et la société civile. L’objectif de ce dialogue est de dégager un consensus sur les questions électorales, composer un gouvernement de missions, de taille réduite avec des personnes expérimentées pour redresser la pente.

L’AFDC-A propose aussi le dialogue avec tous les groupes armés afin de concevoir un bon plan de démobilisation et d’insertion des combattants.

L’AFDC-A se revendique comme la deuxième force politique de la RDC avec 145 élus directs et indirects. Selon elle, elle compte 41 députés nationaux, 70 députés provinciaux, 13 sénateurs, 2 gouverneurs de province, 7 vice-gouverneurs, 1 question de l’assemblée nationale et 11 présidents et vice-présidents des assemblées provinciales.


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