Les réactions continuent à s’intensifier en RDC après les déclarations faites par certains caciques du Front commun pour le Congo (FCC) au sujet de la présidentielle de 2023 au suffrage indirect. Indigné, Jean Lucien Bussa, cadre du FCC et président du Courant des démocrates rénovateurs (CDER), exige le respect des droits politiques acquis par la population à l’issue du référendum de 2005.
Le CDER soutient mordicus l’élection présidentielle au suffrage universel. Pour ces cadres, ledit principe doit être pérennisé à tout prix, rapportent nos confrères de Top Congo. Ce regroupement politique, indique la même source, exige la détermination du seuil au niveau de la circonscription électorale et le payement de la caution sur base des listes et non par rapport aux candidats dans l’actuelle loi électorale.
Il sied de rappeler que ce regroupement politique que dirige Jean Lucien Bussa a dans une déclaration faite en janvier a suggéré des réformes sur des questions d’ordre institutionnelle et de gouvernance. Ce regroupement se dit également ouvert à tous les débats sur les réformes électorales.
Le CDER avait également invité tous les congolais à manifester leur soutien aux FARDC pour les efforts consentis, et pour préserver l’intégrité et la sécurité en RDC, en général.