Les élections de 2023 risquent d’être compromises par la coalition Fcc-Cach si l’on n’y prend garde ; et surtout si le peuple congolais cesse d’être vigilant. Ce cri d’alarme est lancé par un Congolais à travers une lettre ouverte à la presse nationale. Sous le sceau de l’anonymat, ce compatriote dénonce ce qui se trame comme complot au sein du comité de suivi de la coalition Fcc-Cach dont la composition a été
renouvelée dernièrement par le nouveau président et son prédécesseur.
Comment est-il au courant de ce complot ? L’épistolier répond qu’il est lui-même membre du comité de suivi et que sa démarche consisterait à se délester du poids qui pèse sur sa conscience face au danger
qui guette la Rd-Congo et le processus démocratique.
« En réalité, les Fcc-Cach tiennent à s’assurer une mainmise totale et sans partage sur tout l’ensemble du processus électoral », écrit notre dénonciateur qui prévient que « dans une telle configuration, il
est absolument inutile d’envisager la tenue de scrutins avec un minimum de crédibilité ». Sa crainte, certes fondée, est de voir la Céni nouvelle version offrir à l’opinion, particulièrement au peuple congolais des résultats dictés par la coalition Fcc-Cach.
De quoi s’agit-il ? « Le comité auquel j’appartiens a levé l’option de torpiller la proposition de loi Lutundula inscrite au calendrier de l’Assemblée nationale pour lui substituer le partage des postes au bureau de la Ceni », laisse entendre l’auteur de la lettre ouverte qui, en passant , rappelle que
ledit partage des postes pourrait « vider ainsi de toute sa substance toute possibilité de mettre en place une structure crédible capable d’organiser les prochaines élections dans lesquelles notre peuple place
tout son espoir ».
Il est hors de question, indique l’interlocuteur de la presse congolaise, de cautionner une nouvelle parodie d’élections. Selon lui, tout serait donc mis en place pour reproduire le scenario de 2018 qui a conduit notre pays et nos institutions à une caricature d’élections. Qu’est-ce à dire ? Le Fcc
et le Cach ont beau se battre sur la place publique tels des chiffonniers, toutefois en
secret, ils se seraient mis d’accord pour ne pas céder le pouvoir à un troisième larron.
Ils se seraient déjà répartis les postes de vice-président et de rapporteur, laissant à l’opposition les postes de questeur adjoint et de rapporteur adjoint.
Plus grave encore, renseigne notre source, les églises catholique, protestante et kimbanguiste sont dans le viseur du Fcc et du Cach dans la perspective des élections de 2023. Celles-ci seraient déjà infiltrées et
noyautées. La coalition au pouvoir a décidé de « soudoyer les groupes de pasteurs renégats pour fragiliser l’église catholique, l’église protestante et l’église kimbanguiste afin de peser ainsi dans la désignation du président de la Ceni ».
En tout état de cause, l’on s’achemine lentement mais surement vers des jours encore plus sombres. Bis repetita, serait-on