Le ministre de l’Intérieur Richard Muyej a présenté et justifié mercredi aux députés à l’Assemblée nationale l’intérêt et l’opportunité de la loi instituant l’organisation et le fonctionnement de la Caisse nationale de péréquation que les élus ont accepté d’examiner.
Le projet de loi organique portant organisation et fonctionnement de la Caisse nationale de péréquation a été déclaré recevable par la plénière de l’Assemblée nationale mercredi, aux termes des réponses apportées par le ministre de l’Intérieur, de la sécurité, de la décentralisation et des Affaires coutumières, Richard Muyej, aux préoccupations soulevées autour de ce texte par les députés, lors du débat général.
Le ministre de l’Intérieur a démontré l’opportunité et l’importance du vote de ce projet de loi par l’Assemblée nationale, soulignant que la Caisse nationale de péréquation instituée par l’article 181 de la Constitution de la RDC, est un organisme public doté d’une personnalité juridique dont le fonctionnement est assoupli en faveur du développement, grâce aux investissements en provinces.
Il a, en outre, signalé que la stabilité du mandat des gestionnaires de cette Caisse est garantie pour permettre l’aboutissement des investissements entrepris. C’est ainsi que son personnel est soumis à un régime particulier pour garantir l’efficacité de son fonctionnement, a-t-il expliqué.
Les tracasseries aux frontières de la RDC évoquées à la chambre basse du Parlement
Le ministre Richard Muyej était, en outre, convié à répondre à la question orale avec débat du député, Claudel Lubaya, sur ce qu’il a appelé « des tracasseries aux postes frontaliers de la RDC », par le fait de la multiplication des services apparents et non apparents, en violation des dispositions légales en la matière. L’auteur de la question, appuyé par d’autres députés intervenant sur le sujet, a relevé que plusieurs services non attitrés évoluent aux postes frontaliers en RDC, aussi bien dans des aéroports, des ports et des frontières, causant ainsi des désagréments aux mouvements des populations.
C’est ainsi qu’il a attiré l’attention du gouvernement sur la nécessité du respect du nombre des services habilités à œuvrer aux postes frontaliers de la RDC, conformément au décret 2002, fixant à 4 le nombre des services aux frontières (la DGM, la DGDA, l’OCC et le Service d’Hygiène).
Le ministre de l’Intérieur qui a, pour sa part, affirmé la détermination du gouvernement d’assainir les postes frontaliers de la RDC et de lutter efficacement aux tracasseries dénoncées à travers la question orale du député Lubaya, a sollicité un délai de 48 heures pour rencontrer utilement les préoccupations soulevées au cours du débat général, eu égard aux spécificités des questions soulevées par la plénière.
Via ACP