Gouvernement de l’USN: Sama Lukonde consulte ce matin

Union sacrée

Jean Michel Sama Lukonde Kyenge, a annoncé pour ce lundi 22 février à Kinshasa, des consultations en vue de la formation du prochain gouvernement de l’Union Sacrée de la Nation (USN). A travers un communiqué officiel adressé aux responsables des partis politiques, des Regroupements Politiques, ainsi que des organisations socio-professionnelles et de la Société civile. Le Premier Ministre charge le Protocole d’Etat de prendre contact avec les concernés.

Ainsi que connu de tous, le temps passe désormais pour le plus grand ennemi du mandat Fatshi ; aussi le Premier Ministre entend-il accélérer la mise en place de son équipe gouvernementale d’ici le 15 mars, date de la session ordinaire du parlement devant avaliser la composition et le programme d’actions du nouvel Exécutif national. Déjà des invitations ont été adressées aux concernés qui, malheureusement, brillent par le même comportement décrié. Le chef de parti ou de regroupement est, en effet, le premier candidat au poste de ministre, quel que soit le secteur.

On enregistre ainsi des déclarations qui cachent mal l’agitation et les appels du pied dans le chef de maints responsables politiques, les uns brandissant le poids politique, les autres les accords passés en sourdine pour la constitution de l’Union sacrée de la nation. Ici, on découvre même le fléau décrié depuis des lustres qui consiste à politiser la gestion des entreprises du portefeuille public. Une erreur à la base de la chute vertigineuse de toutes ces entreprises jadis prospères. Avec la même recette, ne s’acheminerait-on pas vers le même résultat : le fiasco ?

L’interrogation est présente sur toutes les lèvres au niveau de la population et même des observateurs avertis. Comme pour reconnaître que le Premier Ministre, Sama Lukonde, a du pain sur la planche. Snober ces politiciens toujours assoiffés des postes pour leurs intérêts, n’est pas impossible. Il importe de prendre le taureau par les cornes, d’autant que certains méritent de regretter d’être venus se réfugier dans l’USN, pourvu que le peuple se retrouve. Autrement, c’est lui qui endossera la responsabilité d’un éventuel fiasco, alors que les spécialistes de la transhumance continueront allègrement leur jeu. « Sama Lukonde a 100 jours pour convaincre et pour relever les défis. C’est pourquoi il devra réunir au moins trois conditions. Primo : faire preuve de loyauté (et non de servilité) à l’égard du chef de l’État. Secundo : choisir de bons collaborateurs. Enfin : élaborer une loi de finances rectificative pour doter le gouvernement des moyens de sa politique, au nom du sacro-saint triptyque Mission, Moyens, Résultats ».

LR