La période électorale à Kinshasa a pris un tournant violent ce vendredi 24 novembre, alors qu’un groupe de jeunes non identifiés a attaqué de manière agressive la caravane motorisée des partisans du candidat Moïse Katumbi à la première rue Limete.

Selon Simon Bohulu, le coordinateur de la jeunesse du parti Ensemble pour la République à Kinshasa, ces agresseurs ont fait irruption armés d’armes blanches, brutalisant les membres de la caravane et laissant un sillage de destruction derrière eux.

Les jeunes, dont l’identité reste inconnue, ont proféré des menaces, affirmant que Kinshasa est le bastion de leur candidat et que Moïse Katumbi ne devrait pas y mener sa campagne. Simon Bohulu a expliqué que l’intervention rapide des éléments de la police nationale congolaise a probablement empêché une escalade plus dramatique lors de cette attaque violente.

« Pendant que nous étions sous caravane en train d’expliquer le pourquoi de la candidature de Moise Katumbi. On était en train d’expliquer aux jeunes qui souffrent qui manquent l’eau et l’électricité, Nous avons leur dit un autre Congo est possible avec Moise Katumbi« , a rapporté Simon Bohulu.

Le coordinateur de la jeunesse d’Ensemble pour la République a reconnu que l’intervention rapide des forces de l’ordre a probablement évité un dénouement plus dramatique. Il a précisé que les agresseurs étaient armés d’une variété d’armes, excluant cependant les armes à feu.

N’y eut été l’intervention magistrale de la police nationale qui s’est montrée républicaine. Je salue le capitane, commandant du 5e escadron mobile d’intervention qui, à mon appel, a envoyé les Jeeps et ces inciviques ont pris fuite » poursuit-il.

Cet incident met en exergue les tensions grandissantes à l’approche des élections présidentielles de décembre 2023. Alors que les différents candidats tentent de mener leur campagne pour rallier les électeurs à leur cause, la violence politique et les affrontements entre partisans semblent se renforcer.

Cette situation souligne les défis auxquels les candidats et leurs partisans sont confrontés dans un contexte politique tendu, soulignant l’impératif de renforcer les mesures de sécurité pour garantir des élections pacifiques et justes.