En ce mois de janvier consacré à la sensibilisation au cancer du col de l’utérus, l’Organisation mondiale de la santé a intensifié ses efforts pour informer les femmes congolaises sur l’importance cruciale du dépistage précoce de cette forme de cancer.
Le cancer du col de l’utérus est l’une des affections les plus évitables et traitables lorsqu’il est détecté à un stade précoce, et le dépistage régulier joue un rôle essentiel dans la détection des modifications du col de l’utérus qui pourraient évoluer en cancer sans traitement.
Le communiqué de l’organisation met en avant les principaux symptômes du cancer du col de l’utérus, notamment les saignements irréguliers, l’augmentation des pertes vaginales, les douleurs lors des rapports sexuels et les saignements vaginaux pendant les rapports. Ces signes doivent inciter les femmes à consulter et à se faire dépister. La sensibilisation demeure essentielle pour encourager les femmes à prendre en charge leur santé gynécologique et à participer activement à la prévention du cancer du col de l’utérus.
Le cancer du col de l’utérus est l’une des formes de cancer les plus évitables et les plus traitables s’il est détecté tôt. Un dépistage régulier est crucial pour détecter les modifications du col de l’utérus qui pourraient, si elles ne sont pas traitées, évoluer en cancer. La sensibilisation, l’importance et l’intérêt pour les femmes congolaises à se faire dépister contre le cancer du col de l’utérus, restent essentiels
Le cancer du col de l’utérus se développe sur le col de la femme, la partie reliant le vagin à la cavité utérine. Une grande majorité des cas de cancer du col de l’utérus est liée à une infection persistante par le papillomavirus humain (PVH) à haut risque, un virus couramment transmis par contact sexuel. Bien que la plupart des infections par le PVH guérissent spontanément sans symptômes, une infection persistante peut évoluer vers un cancer du col de l’utérus. La lutte contre cette maladie inclut donc la promotion du dépistage régulier, de la sensibilisation continue et de la prévention du PVH.
La Rédaction / Israël NZILA MFUMU
