La Fraîche Impulsion Citoyenne a pris une décision résolue lors de son premier rassemblement à Bukavu en décidant de lutter contre les disparités salariales persistantes entre les animateurs des institutions et les agents et fonctionnaires de l’État en République Démocratique du Congo (RDC).

Les porte-parole de cette organisation citoyenne ont unanimement convenu de mobiliser leurs homologues des autres provinces pour engager une lutte commune contre cette inégalité salariale préjudiciable à l’échelle nationale.

Josué Boji, un acteur-clé de cette dynamique, a souligné que ces disparités salariales prolongées ont engendré des conséquences néfastes telles que la corruption, le népotisme, le financement des miliciens, et ont contribué à la détérioration du tissu socio-économique du pays.

« L’administration publique a été appauvrie, et c’est un problème sérieux. On ne peut pas diriger un pays de cette manière. Avec une administration qui n’est pas correctement gérée, avec une police nationale qui n’est pas adéquatement prise en charge, la sécurité des citoyens sera compromise », a déclaré M. Boji.

Il a souligné que ce problème d’irrégularités salariales est avant tout social et non politique. Une seconde réunion de la Fraîche Impulsion Citoyenne est prévue le 31 janvier, au cours de laquelle une pétition sera adressée au président de la République.

Les activistes de la société civile prévoient de faire appel aux députés nationaux pour soutenir ce plaidoyer en faveur de l’équité salariale, soulignant ainsi l’importance de remédier à cette situation inéquitable pour le bien-être de l’ensemble de la population congolaise.

La Rédaction