DOSSIER APPLE : Félix Tshisekedi surpasse toutes les attentes.

Suite à leur rencontre avec Félix Tshisekedi, les avocats Peter Salas et William Bourdon, accompagnés du ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, ont dressé le bilan de « l’avancement » du dossier Apple. Un nième grand coup médiatique !

Le dossier Apple concernant l’utilisation de minerais de sang provenant de mines congolaises dans la fabrication de leurs produits. Malgré les accusations portées par les avocats mandatés par l’État congolais, aucune action concrète n’a encore été prise contre la société technologique. Cette situation soulève des doutes quant à l’efficacité du gouvernement congolais et de son président, Félix Tshisekedi, dont les cinq premières années de mandat sont décrites comme étant marquées par des accusations et des promesses vides.

Les avocats soulignent l’importance de mettre en lumière les pratiques douteuses dans la chaîne d’approvisionnement d’Apple et appellent à des actions concrètes pour rendre l’entreprise responsable de ses actes. Cependant, malgré les appels à l’action vers l’international, aucune mesure efficace n’a été prise, en amont, jusqu’à présent sur le terrain. Cette inaction met en évidence un manque de leadership efficace de la part du gouvernement congolais dans la gestion de ce dossier sensible, laissant planer des doutes sur sa capacité à protéger les intérêts nationaux et à faire respecter les droits humains.

Les conséquences humaines tragiques de l’exploitation des minerais de sang mettent en lumière le lourd tribut payé par la population congolaise : Chaque mois, plus de cent personnes perdent la vie dans des conditions horribles à cause de ces conflits armés et de l’exploitation illégale de nos ressources naturelles. En outre, le nombre de déplacés internes ne cesse d’augmenter, témoignant de l’ampleur des déplacements forcés et des souffrances endurées par les communautés locales. Ces réalités sombres mettent en évidence l’urgence d’une action décisive pour mettre fin aux pratiques préjudiciables et pour garantir la sécurité et le bien-être des populations touchées dans l’est de la République démocratique du Congo.

Dans l’ensemble, la situation de stagnation et d’impuissance de la part des autorités congolaises face aux pratiques préjudiciables de grandes entreprises internationales comme Apple est à déplorer. Alors que les accusations continuent de s’accumuler, l’absence d’actions concrètes laisse les Congolais dans l’incertitude quant à la résolution de ce problème crucial pour leur pays.

La Rédaction.