JUSTICE : Accusations de trahison et rébellion contre Corneille Naanga et compagnie.

La cour militaire de Kinshasa/Gombe a ouvert aujourd’hui le procès public contre Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et chef du groupe armé Alliance Fleuve Congo (AFC).

Accusé de crimes graves incluant la trahison, la participation à un groupe criminel et des crimes de guerre, Nangaa est au centre du dossier. L’audience inaugurale, qui s’est déroulée à la prison militaire de Kinshasa, s’est passé en présence du ministre de la Justice Constant Mutamba et le chef du parquet militaire congolais Jean-René Likulia, venus superviser les procédures.

Un aspect marquant de cette première audience est l’absence de nombreux prévenus, qualifiés de « fugitifs ». Le procureur a demandé à la cour de juger ces individus par défaut, une requête approuvée par le président de la cour militaire.  L’épouse de Nangaa, Yvette Lubanda Nazinda, en exil en Europe et également poursuivie pour trahison et crimes de guerre. La liste des prévenus présents et absents comprend plusieurs autres noms bien connus, tous accusés de divers crimes contre l’État.

L’accusation affirme que Nangaa et ses co-accusés ont formé un groupe armé et ont combattu aux côtés de l’armée rwandaise contre les forces armées régulières congolaises, constituant ainsi un acte de rébellion contre l’État. La cour militaire de Kinshasa/Gombe examine minutieusement cette affaire dont les accusés menacent la stabilité et la sécurité nationale.

 

La Rédaction.