Le collectif Congo n’est pas à vendre (CNPAV) a publié son premier « livre blanc », « Kanyaka-Rushwa », révélant que près d’un milliard de dollars ont été détournés au cours du premier semestre 2024 en RDC.
Ce rapport met en lumière plus de dix cas majeurs de corruption, dont la gestion controversée d’un contrat de 700 millions de dollars pour la fabrication de cartes d’identité, ainsi que des détournements importants dans les projets de lampadaires et de forages d’eau, totalisant 85 millions de dollars.
Les révélations du CNPAV soulignent également les graves lacunes du système judiciaire congolais. Les enquêtes sont souvent soit inexistantes, soit extrêmement lentes, et les responsables des détournements bénéficient fréquemment d’une impunité quasi-totale, souvent en raison de leur proximité avec le pouvoir. Cette situation met en évidence l’inefficacité des mécanismes de contrôle et de justice en place.
Face à cette crise de corruption, le CNPAV appelle la population à se mobiliser pour exiger des comptes et pousser les autorités à agir. Le rapport vise à renforcer la pression sur le gouvernement et à promouvoir une plus grande transparence dans la gestion des fonds publics, dans l’espoir de mettre fin à la corruption endémique qui mine le pays.
La Rédaction.
