Le bâtiment administratif de la commune de la N’sele est débordé des fonctionnaires de l’Etat.
Au départ, cet unique édifice en délabrement était prévu pour abriter les différents services décentralisés du ministère de l’Intérieur.
A ce jour, en plus de ces services, tous les autres services communaux de tous les ministères s’y sont installés et fonctionnent dans la promiscuité et dans des conditions de travail qui laissent à désister.
Les reporters de Radio Okapi qui s’y sont rendus vendredi 21 septembre, ont également échangé avec certains fonctionnaires, qui leur ont affirmé être conscients de mauvaises conditions de travail.
La salle de réunion de la commune a été morcelée en plusieurs pièces d’un peu plus de 2 mètres carrés pour accueillir les différents services décentralisés de tous les ministères.
D’après des témoignages recueillis sur place, deux services distincts partagent un seul bureau de 2 mètres carrés.
Difficile de traiter les dossiers sensibles
Dans ce petit espace, une vingtaine d’agents travaillent. Chaque jour, ils se cèdent mutuellement des chaises afin de recevoir des visiteurs et traiter des dossiers.
Dans l’espace qui accueillent les services de la Fonction publique, les agents se disputent des places dans un petit bureau pour traiter des dossiers urgents.
Même scenario dans le petit bureau qui abrite le service du Commerce extérieur et qui fonctionne dans le même bureau avec le service de l’Hygiène.
Ce n’est pas tout, le même spectacle est également observé du côté des services de l’Energie et du tourisme, où plusieurs agents se disputent un petit espace.
Selon des informations glanées par les reporters de Radio Okapi sur place, certains agents ont du mal à traiter des dossiers sensibles à cause du manque de discrétion.
Pour échapper à cette triste réalité, ils sont obligés de traiter les dossiers et recevoir les visiteurs dans des couloirs.
Quelques agents sous anonymat, affirment que cette pléthore est due à l’affectation de nouvelles unités à la Commune de la Nsele.
Une affectation qui, selon eux, se fait sans tenir compte de l’espace limité. Ils disent avoir fait plusieurs rapports à leur hiérarchie, mais sans reponse.
De Radio Okapi