Le 7 octobre, la prison de la Kassapa à Lubumbashi a procédé à la libération de plus de 250 détenus dans le cadre d’une initiative visant à désengorger les établissements pénitentiaires. Cette cérémonie de libération conditionnelle a été présidée par le ministre d’État et ministre de la Justice, Constant Mutamba, qui a souligné l’importance de lutter contre les arrestations arbitraires et d’explorer des alternatives à l’incarcération pour certaines infractions.
Lors de sa visite, le ministre a rencontré les prisonniers et a expliqué les raisons de cette libération, ciblant principalement ceux qui avaient purgé les trois quarts de leurs peines ou qui souffraient de problèmes de santé. Cependant, ceux inculpés pour des crimes graves tels que le détournement de fonds, le viol et le vol à main armée n’ont pas bénéficié de cette mesure, laissant un bon nombre de détenus encore en attente de jugement.
Cette opération de libération fait partie d’une démarche plus large visant à améliorer les conditions de détention en RDC, où la prison de la Kassapa, qui a une capacité de 680 personnes, comptait près de 2790 détenus avant cette mesure. Les témoignages de certains prisonniers soulignent également les difficultés rencontrées, notamment ceux qui ont passé plusieurs années en détention sans avoir été jugés.
La Rédaction.