Controverse autour de la Loi électorale – Goma, une marche de protestation dispersée

A Goma, le 19 janvier 2015, des éléments de la PNC ont dispersé des manifestants qui s’apprêtaient à organiser une marche de protestation contre les modifications de la loi électorale. Deux (02) éléments de la Police onusienne ont été blessés lorsque des individus non identifiés ont jeté des projectiles et endommagé leur véhicule. Des pierres ont également été lancées contre un (01) autre véhicule des Nations Unies, sans faire des victimes.

Selon le rapport de la PNC, un (01) manifestant a été blessé et trente-sept (37) individus arrêtés, lit-on dans le verbatim de la conférence hebdomadaire de la Monusco, publié ce mercredi, à Kinshasa. Bien d’autres activités ont été déployées à travers le pays. Lisez, ci-dessous, le condensé apprêté, à cet effet.

Activités de la Monusco

La session de formation de 03 mois des 60 Officiers de Police Judiciaire en violences sexuelles basées sur le Genre (SGBV) à l’Ecole de Police de Mungunga se poursuit. Les apprenants ont subi l’évaluation partielle du mois de janvier 2015, dont les questionnaires ont porté sur le Genre. Ils sont actuellement en train de suivre des cours portant sur la rédaction du procès-verbal en matière de violences sexuelles.

La première session de formation de la Police Nationale Congolaise (PNC) de Mambasa par la Police MONUSCO et la PNC a débuté le 12 janvier 2015. Les modules porteront sur le Maintien et Rétablissement de l’Ordre Public, les Gestes et Techniques Professionnels d’Intervention et sur l’Ethique et Déontologie policière pour une durée de deux mois et demie. 245 policiers de la PNC sont concernés par cette formation.

Genre

Sur invitation du gouverneur de province, la Section Genre de la MONUSCO a pris part, le 19 janvier 2015, à un dîner d’échange entre le Gouverneur de province, les associations de la société civile et des associations féminines de la ville de Kisangani, dans la Province Orientale. Ceci, dans le cadre d’échange des voeux avec des associations pour l’année 2015.

Plus de 60 personnes dont 25 femmes ont répondu à l’invitation du Gouverneur qui était entouré du Vice-gouverneur, de la ministre provinciale du Genre, Famille et Enfant, du chef de division du Genre, Famille et Enfant et les députés provinciaux femmes.

Au cours de ce dîner, les femmes ont présenté les difficultés auxquelles elles font face pour le fonctionnement de leur organisation, notamment le manque de bureau pour le réseau Collectif des femmes de la Province Orientale, qui regroupe toutes les associations féminines de la province ; le manque de moyens financiers, pour faire fonctionner le-dit réseau.

La société civile a également mis l’accent sur les difficultés relatives au manque de collaboration entre elle et le pouvoir provincial, ainsi que celles d’ordre financier qu’elle éprouve dans l’exercice de son mandat.

Le gouverneur a promis de doter le Collectif des femmes d’un terrain au réseau ; d’une décortiqueuse pour le riz. A la société civile, l’autorité provinciale promet une franche collaboration ainsi que le soutien dont elle aura besoin, mais dans la mesure du possible.

Par ailleurs, le gouverneur a finalement attiré l’attention des participants sur la manipulation des politiciens en cette période difficile pour le pays et a demandé aux femmes de faire parler d’elles à travers des organisations des activités en prélude des élections locales.

Situation militaire

L’environnement sécuritaire dans les provinces situées dans la partie occidentale de la République Démocratique du Congo a été jugé imprévisible et volatile pendant la période sous examen, principalement à cause des incidents liés à des manifestations à caractère politique observées à Kinshasa.

En effet, le 19 janvier 2015, des milliers d’individus parmi lesquels des étudiants, ont à l’appel des partis politiques de l’opposition, organisé des marches de protestation contre la révision de la loi électorale dans la ville de Kinshasa, principalement autour du quartier Salongo dans la commune de Lemba, mais aussi dans la région de Ngaba, à Matete, au rond-point Victoire et dans la zone située à l’extérieur du Palais du Peuple.

Des échauffourées ont eu lieu le 19 janvier 2015 entre les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC), de la Garde Républicaine (GR) et de la Police Militaire (PM), déployés pour disperser les manifestants. De sources proches de la Police Nationale Congolaise (PNC), un (01) jeune de 17 ans a été tué, plusieurs manifestants ainsi que des éléments des Forces de sécurité blessés et des magasins pillés.

En Province Orientale, les opérations conjointes entre les Forces onusienne et congolaise dénommées « Rudia II » (Retour II), « Chuma Ngumi » (Poing d’acier), « Bienvenue à la Paix »), destinées à éradiquer l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) des districts de Haut et de Bas-Uélé, se poursuivent normalement.

A cet effet, des patrouilles de longue portée sont menées par les Casques bleus de la Force onusienne sur l’axe Faradje-Dungu, dans le but de dominer le terrain, dissuader les activités négatives de la LRA, rassurer et protéger les populations civiles.

La Force de la MONUSCO maintient également dans la région de Kiliwa et de Nagero, le déploiement de deux (02) postes opérationnels établis par le bataillon Marocain, depuis le 25 décembre 2014.

Et ce, dans le but de dissuader toute exaction contre les populations civiles pendant les périodes festives, de lutter efficacement contre la récurrence d’activités négatives des groupes armés dont la LRA dans la zone, de collecter des informations idoines à leur sujet, de rassurer et de protéger les populations civiles.

Toutefois, le 20 Janvier 2015, des combats sporadiques ont opposé les FARDC aux rebelles de la LRA à Nagome, situé à 47 kilomètres à l’Ouest de Faradje, au cours desquels deux (02) civils, et un (01) soldat ont été tués et un (01) autre grièvement blessé.

Le bataillon marocain de la Force de la MONUSCO a immédiatement déployé une patrouille sur l’axe Dungu-Nakome pour prêter assistance aux troupes gouvernementales, mais aussi protéger les populations locales.

En Ituri, le climat sécuritaire dans les localités situées au Sud du territoire d’Irumu, particulièrement à Aveba, demeure imprévisible, suite aux accrochages rapportés entre les miliciens du Front de Résistance Patriotique de l’Ituri (FRPI) et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

En effet, le 15 janvier 2015, les miliciens du FRPI ont lancé des attaques contre les positions des FARDC situées dans la localité d’Aveba, poussant les Casques bleus de la Force de la MONUSCO basés dans la zone à soutenir les troupes de l’armée congolaise, dans le but de contrer l’action de l’ennemi et interdire l’avancée des insurgés vers la base onusienne.

La Force de la MONUSCO a héliporté des troupes additionnelles d’intervention rapide à Aveba, dans le but de renforcer les unités déployées sur le terrain.

Grâce au soutien vigoureux et déterminant de la Force de la MONUSCO, les troupes de l’armée gouvernementale ont opéré un débordement tactique autour de l’ennemi, capturé deux (02) camps appartenant aux assaillants et lancé des opérations de bouclage et de ratissage dans la région du marché d’Aveba et dans les villages environnants.

Des miliciens du FRPI en débandade se sont enfuis vers Gety, poursuivis par des troupes d’intervention rapide des FARDC, soutenues par les Casques bleus de la Brigade d’Ituri de la MONUSCO, avec un appui aérien efficace d’hélicoptère d’attaque MI 24 de la Force onusienne.

Le bilan des accrochages fait état de vingt-deux (22) miliciens et sept (07) militaires des FARDC tués. Six (06) soldats loyalistes ont été blessés ainsi qu’un (01) Casque bleu de la Force de la MONUSCO.

Des poches de résistance tenues par des miliciens du FRPI sont encore signalées dans la région d’Aveba, où des éléments du groupe armé précité se camouflent dans les uniformes des FARDC, afin de rendre difficiles les opérations de bouclage et de ratissage dans la zone et de continuer à perpétrer des exactions contre les populations civiles.

En effet, le 16 janvier 2015, cinq (05) femmes ont été tuées au cours d’attaque lancée par des miliciens du FRPI contre la localité de Maindi, située à 15 kilomètres au Sud d’Aveba.

Le même jour, quatre (04) femmes ont été violées par un autre groupe d’éléments du FRPI dans la localité d’Arava, située à 42 kilomètres au Sud d’Aveba. Les FARDC poursuivent normalement la conduite des opérations de bouclage et de ratissage dans le secteur, et ce, avec le soutien et la surveillance étroite de la Force de la MONUSCO.

Par ailleurs, le 17 janvier 2015, dix (10) miliciens du groupe Mayi-Mayi Simba de Paul Sadala alias « Morgan », impliqués dans le trafic illégal d’ivoire, ont été tués, un (01) blessé et trois (03) autres appréhendés, au cours d’accrochages avec les FARDC dans les localités de Muchacha et de Pengi.

Au Nord-Kivu, le climat sécuritaire demeure tendu du fait de la poursuite dans le territoire de Beni de l’opération conjointe dénommée « Umoja 2 » (Unité 2) contre l’Alliance des Forces Démocratiques (ADF), mais aussi à cause des préparatifs de l’opération « Sukola 2 » contre les Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) et de l’activisme des groupes armés dans certains territoires de la province notamment, les Mayi-Mayi Cheka-Nduma Défense du Congo (NDC).

Dans le territoire de Beni, les Forces onusienne et congolaise poursuivent, dans le cadre de l’opération conjointe « Umoja 2 » (Unité 2), leurs activités militaires destinées à déloger les rebelles de l’ADF de leurs cachettes et d’éradiquer complètement cette force négative dans cette partie du pays.

Depuis le lancement de cette opération le 1er janvier 2015, les deux forces alliées MONUSCO-FARDC, unies, endurant ensemble des situations difficiles à travers les jungles et confrontées à une extrême mobilité de l’ennemi, progressent avec détermination vers leurs objectifs.

Les résultats engrangés à ce jour sont positifs. En effet, cinq (05) camps de l’ADF sur les sept (07) qui ont été préalablement identifiés ont été démantelés, sept (07) rebelles tués et huit (08) autres éléments supposés appartenir à ce groupe armé appréhendés dans la région de Mbau-Linzo, située à 24 kilomètres au Nord-ouest de Beni.

Mieux, depuis le lancement de l’opération conjointe « Umoja 2 » (Unité 2), des incidents majeurs liés à des massacres significatifs des populations civiles dans cette région n’ont pas été rapportés.

Par ailleurs, les rebelles des FDLR ont perpétré plusieurs exactions contre les populations civiles (pillages, meurtres, mutilations et kidnappings) et provoqué le déplacement des populations locales dans le territoire de Lubero.

Les factions des FDLR se redéployent sur différents axes de cette partie du pays, et leurs mouvements sont observés de l’Ouest de ce territoire vers l’Est et vice versa, au cours desquels des pillages, viols, meurtres et kidnappings sont commis.

Le 15 janvier 2015, les FDLR ont causé le décès d’une (01) jeune fille au cours de l’embuscade tendue à un convoi des FARDC à Kateku, situé à 40 kilomètres au Sud de Lubero.

Sept (07) autres cas relatifs aux violations des droits de l’enfant ont également été documentés pendant la période sous examen dans ce territoire, par la Section de la Protection de l’Enfant de la MONUSCO.

Ces incidents ont provoqué une vague de déplacements des populations civiles des localités situées à l’Ouest de Lubero vers les régions de Kirumba, Kayna et Kanyabayonga.

La situation sécuritaire dans la partie méridionale du territoire de Lubero demeure aussi instable, suite à l’activisme des rebelles des FDLR.

Les FARDC, soutenues par la Force de la MONUSCO, fournissent des efforts significatifs dans le but de mettre un terme aux activités négatives des FDLR dans le territoire de Lubero.

En effet, suite aux opérations en cours contre les éléments de l’ADF dans le territoire de Beni et les rebelles des FDLR au Sud de Lubero, la Force de la MONUSCO a intensifié ses patrouilles dans le but de dissuader toute attaque éventuelle contre les populations civiles.

Autour de la région de Beni, les Casques bleus du bataillon Népalais maintiennent les patrouilles sur l’axe Beni-Boikene-Mavivi. Ce contingent mène également des patrouilles intensives autour de Mutwanga, Erengeti, Butembo et Lubero.

Les Forces spéciales Jordaniennes quant à elles sécurisent les localités situées sur l’axe Mavivi-Mbau-Oicha, en menant de jour comme de nuit, des patrouilles vigoureuses de domination de terrain.

Les Casques bleus de la Brigade d’Intervention de la Force de la MONUSCO, poursuivent avec les FARDC les opérations contre les rebelles de l’ADF, et certaines unités sont activement engagées dans la conduite de patrouilles vigoureuses de contrôle de la zone, autour de la région de Semiliki et de Beni.

Simultanément avec les unités de la Force de la MONUSCO, les policiers onusiens et ceux de la Police Nationale Congolaise (PNC), mènent de jour comme de nuit dans ce secteur, des patrouilles de domination de terrain et établissent également des postes de contrôle, afin de surveiller les mouvements des groupes armés.

Dans le territoire de Butembo, l’environnement sécuritaire a été marqué par des incidents liés au banditisme.

Des efforts sont fournis par les Forces onusienne et congolaise, afin de sécuriser ce territoire, les personnes et leurs biens.

Dans le territoire de Masisi, d’autres exactions des FDLR contre les populations civiles ont été rapportées pendant la période sous examen.

En effet, la Section des Affaires Civiles et la Police onusienne ont rapporté le 15 janvier 2015, le kidnapping par des rebelles FDLR, de quarante (40) individus voyageant à bord d’un bus de transport en commun sur l’axe Goma – Kitchanga, à 3 kilomètres de Kilolirwe.

Sept (07) personnes ont été libérées après le paiement d’une rançon, une (01) s’est échappée et les autres transportées à Karenga (dans le parc national de Virunga), dont dix-huit (18) femmes et huit (08) bébés.

Les Forces de Défense et de Sécurité onusiennes et congolaises sont déployées dans cette région, dans le but de vérifier la situation et retrouver les individus kidnappés.

Dans le territoire de Walikale, les FARDC, soutenues par la Force de la MONUSCO, ont initié des opérations, dans le but de neutraliser les éléments du groupe Mayi-Mayi Cheka-Nduma Défense du Congo (NDC), auteurs d’exactions contre les populations civiles dans le groupement d’Ihana, et d’attaques dans la région de Mpofi, dans le but de s’approvisionner en denrées alimentaires.

Deux (02) civils ont également été tués et un (01) hôpital pillé au cours d’accrochages entre les éléments du groupe Mayi-Mayi Nduma Défense du Congo (NDC) faction « Guidon », dans la localité de Musanga, située au Nord-est de Pinga.

Les Forces onusienne et congolaise surveillent étroitement cette situation, en vue de mettre un terme à l’activisme de ce groupe armé dans la région.

Dans le territoire de Rutshuru, un (01) élément du groupe Mayi-Mayi Nyatura aux ordres du « Colonel » Manoti, a été tué et plusieurs autres appréhendés, au cours d’opérations menées par les FARDC dans la localité de Tchoumirwa, près de Ntamugenga, à 10 kilomètres à l’Est de Rubare.

A Goma, le 19 janvier 2015, des éléments de la PNC ont dispersé des manifestants qui s’apprêtaient à organiser une marche de protestation contre les modifications de la loi électorale.

Deux (02) éléments de la Police onusienne ont été blessés lorsque des individus non identifiés ont jeté des projectiles et endommagé leur véhicule. Des pierres ont également été lancées contre un (01) autre véhicule des Nations Unies, sans faire des victimes.

Selon le rapport de La PNC, un (01) manifestant a été blessé et trente-sept (37) individus arrêtés. La situation est revenue au calme dans l’après-midi.

Du 14 janvier 2015 à ce jour, onze (11) éléments des groupes armés se sont rendus aux troupes de la Force de la MONUSCO déployées à Walikale, Bunyiampuli, Nyanzale et Nyamilima.

Il s’agit de : un (01) du groupe Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki faction « Ishunga » [avec une (01) arme], un (01) du groupe Mayi-Mayi Nduma Défense du Congo (NDC) faction « Guidon », trois (03) des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) et six (06) du groupe Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki faction « Ntoto ».

L’environnement sécuritaire au Sud-Kivu jugé calme durant la semaine écoulée, est marqué par la poursuite de l’opération conjointe MONUSCO-FARDC dénommée « Kamilisha Usalama 2 » (Renforcer la paix 2), contre les groupes armés actifs dans cette province.

En effet, les militaires congolais soutenus par les Casques bleus de la Force onusienne, poursuivent dans le cadre de l’opération conjointe dénommée « Kamilisha Usalama 2 » (Renforcer la paix 2), la traque contre les rebelles du Front National de Libération (FNL) dans la région de Ruhuha, située dans le territoire d’Uvira (à approximativement 25 kilomètres à l’Ouest d’Uvira), dans le but d’en prendre totalement le contrôle.

Quatre (04) éléments du FNL ont été appréhendés le 13 janvier 2015 et une arme récupérée, par les FARDC.

Le 14 janvier 2015, un (01) élément Mayi-Mayi Yakutumba de la composante navale, aux ordres d’Ebwela, a été appréhendé et trois (03) armes AK-47 récupérées par les FARDC, au cours d’opérations menées au village Kavumbwa (5 kilomètres au Sud de Kazmia).

Le 16 janvier 2015, trois (03) éléments Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki ont été tués et trois (03) armes AK-47 récupérées, au cours d’opérations contre les éléments Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki faction « Mabala » dans la localité de Nzovu, située à 25 kilomètres à l’Est de Kigulube.

Ces opérations ont provoqué la reddition de plusieurs éléments des groupes armés auprès des troupes des FARDC déployées dans la province.

Le 13 janvier 2015, le « Colonel » « Gorille », s’est rendu avec trois (03) de ses éléments à Baraka, dans le territoire de Fizi.

Le même jour, six (06) miliciens Mayi-Mayi Yakutumba ont fait reddition à Bwala, à l’Ouest de Fizi-centre, avec trois (03) armes AK-47 et des munitions.

Cinquante et un (51) éléments du groupe Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki faction « Mabala », ont fait reddition aux FARDC, et transférés à Bukavu pour leur prise en compte.

Au total, soixante et un (61) miliciens appartenant aux groupes Mayi-Mayi « Gorille », Yakutumba et Rahiya Mutomboki (faction « Mabala »), ont fait reddition dans cette province pendant la période sous examen.

Le 19 janvier 2015, des centaines d’étudiants ont organisé une marche de protestation à Bukavu et brûlé des pneus, mais ont été stoppés par la PNC. Aucune victime n’a été enregistrée.

Au Katanga, la situation sécuritaire reste dominée par des activités négatives perpétrées par les groupes armés dans certaines régions de cette province.

Les 13 et 14 janvier 2015, plusieurs miliciens pygmées en possession d’armes traditionnelles, ont attaqué les villages Lwaba (70 kilomètres au Sud de Nyunzu) et Kabozo (72 kilomètres au Sud de Nyunzu), situés dans la région comprise entre les territoires de Manono et de Nyunzu, demandé le paiement d’une taxe de 5000 Francs Congolais à chaque villageois et cinq (05) têtes de bétail à chaque chef de village. Des viols ont également été commis par les assaillants.

Toutefois, les troupes des FARDC et de la Force de la MONUSCO déployées dans cette province sont déterminées à mettre un terme à l’activisme des groupes armés dans les territoires concernés. L’environnement sécuritaire demeure paisible dans le Secteur 2.

Enfin, la Force de la MONUSCO a mené 885 patrouilles armées, dont 453 nocturnes, et fourni 24 escortes pendant la période sous examen.

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