Présidentielle 2016: Voici les candidats potentiels à la présidentielle de 2016

Il n’y a pas vraiment de cartes. Rares sont les rues qui ont la chance de posséder un nom. Même Google Maps est déboussolé. Parmi les mégapoles africaines

On en parle dans tous les coins du pays. Calendrier électoral global, réaliste ou irréaliste ? Peu importe pour les Congolais, dès lors qu’il y est mentionné que le mardi 20 décembre 2016, le nouveau président de la République élu prête serment!! « Que la CENI s’arrange à sa manière pour faire respecter cela!! », font-ils remarquer. Ainsi, ils s’exercent, pour leur part, à dresser d’ores et déjà leurs petites listes des candidats déclarés, supposés et cachés à la course au Palais de la Nation! Il s’agit entre autres de :

1. Vital Kamerhe. Dopé par la troisième place qu’il s’est adjugée en 2011, il se voit déjà Président de la République, surtout si Etienne Tshisekedi ne se représente pas en 2016; ainsi un grand boulevard à quatre bandes, pense-t-il, va s’ouvrir devant lui jusqu’au Palais de la Nation!

2. Félix Tshisekedi. Au cours de sa dernière conférence de presse à Bruxelles, le sphinx de Limete n’a pas fait allusion à une éventuelle candidature en 2016; mais, l’on sait que son fils qui a dernièrement pris la température de sa popularité dans l’arrière-pays à travers une tournée ayant fait des vagues même au sein du parti, pourrait toutefois jouer au bouche-trou en cas d’incapacité de l’opposant historique!

3. Léon Kengo Wa Dondo. Orphelin de la fin du règne du félin de Gbado, Kengo en a cependant gardé les réflexes de fin malin pour surgir à chaque fois au bon moment…. Son coup le plus récent, c’est d’avoir réussi à faire entrer, dans le gouvernement dit de cohésion nationale, une femme tombée du ciel sous le label de l’UDPS, alors que celle-ci ne connait ni d’Adam ni d’Eve!

4. Adolphe Muzito. C’est le joker du PALU qui ne cache plus son regard qui va jusqu’au Palais de la Nation! Il tient à démontrer à la face du monde qu’une fois les mains libres, il peut s’offrir les moyens de marcher sur les eaux, et de transformer l’eau du fleuve Congo en vin!

5. Freddy Matungulu. Disposant de mêmes réseaux dans les institutions de Bretton Woods, beaucoup de politiques savent qu’ils risquent de perdre au goal-average, car on préfèrera, Outre-Atlantique, le maitre aux élèves! D’ailleurs, Matungulu vient de démissionner de son poste au Fonds Monétaire International, pour mieux se mouvoir sur la scène politique congolaise!

6. Denis Mukwege. Enseveli par des lauriers que la communauté internationale lui a tissés ces six dernières années pour le formidable travail qu’il accomplit en faveur des femmes violées de l’Est. Jusque-là, il cache son jeu! Pour ses détracteurs, Mukwege serait plus à l’aise au Palais de la Nation, le jour où la gestion des affaires publiques ne se limiterait qu’ « à réparer les femmes »!

7. Ici sont réunis tous ceux qui attendent que le jeu soit ouvert au sein de la Majorité Présidentielle et de l’Opposition. Des rumeurs persistantes parlent de Augustin Matata, Aubin Minaku (depuis qu’il s’est hissé sur le perchoir de l’Assemblée Nationale, le speaker de la chambre basse fait désormais montre d’une faim d’éléphant!); Evariste Boshab, Martin Fayulu, etc.

Cependant, les Congolais attendent de voir d’autres politiques secouer les cocotiers au sein des deux blocs politiques. Des hommes dont la notoriété n’est pas à démontrer et qui n’auront pas à se dépenser pour être élu à la présidentielle. Quant à ceux dont la notoriété est proche de zéro, les Congolais les appellent à faire mieux de se taire et de disparaitre de la plaque politique qui sera surchauffée au max’ d’ici peu. Les loups politiques qui se sont transformés en cockers pour éviter de trop briser la porcelaine de leurs partis, doivent continuer à patauger dans la semoule.

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