Le général Santos Cruz, accompagné du commandant de la brigade d’intervention, s’est rendu ce matin sur le lieu de l’attaque du contingent tanzanien sur l’axe Kisiki-Mayibo.
Il a promis d’«utiliser tous les moyens pour éliminer» ces rebelles ougandais.
De son côté, le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, a estimé qu’il était prématuré de désigner les auteurs de récentes attaques contre le personnel des Nations unies à Beni:
«Lorsque j’avais dénoncé l’incursion des forces armées rwandaises sur le sol congolais, la société civile avait aussi dénoncé quelques incursions des éléments non autrement identifiés sur le sol de Beni. Et nous pensons que cela risque de se confirmer, avec ces attaques qui viennent d’avoir lieu sur nos positions à l’arme lourde, qui sont différentes des attaques à la machette [habituellement enregistrées dans la région]».
Julien Paluku dit être venu à Beni pour évaluer la situation et promet de s’y pencher avec le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu en RDC, Martin Kobler, qui devrait aussi arriver à Beni dans la matinée.
Selon le général Jean Baillot, commandant adjoint de la force de la Monusco qui intervenait à la conférence hebdomadaire des Nations unies de mercredi 6 mai à Kinshasa, deux civiles ont été également tués au cours de cette embuscade.
Tous les six casques bleus portés disparus après cette attaque ont été finalement retrouvés vivants, a laissé entendre cet officier de la Monusco.