Martin Kobler dresse un bilan positif de l’îlot de stabilité de Manono

Le Représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en RDC, Martin Kobler a dressé un bilan positif de la situation du territoire de Manono, un an après son identification comme un îlot de stabilité. En visite jeudi 21 mai dans cette contrée, il s’est félicité que dix groupements connaissent l’accalmie sur les dix-huit que compte le territoire de Manono.

Un îlot de stabilité est une zone du pays où les groupes armés ne sont plus opérationnels parce qu’ils ont été neutralisés ou éliminés. C’est une zone où la vie a repris son cours normal, où l’administration et l’autorité de l’Etat ont été restaurées, après un temps significatif d’absence.
«Le potentiel que nous avons, les civils, la police (UNPOL) et les militaires. C’est maintenant le temps de les coordonner avec l’administration d’ici. Nous sommes ici pour servir le peuple de Manono. L’objectif est de promouvoir la paix et stabilité», a assuré Martin Kobler.
L’administrateur du territoire de Manono, François Kazembe, qui accompagne le programme “îlot de stabilité” plaide pour plus de partenariat entre le gouvernement et la Monusco.
« Je croyais que c’était un rêve alors que c’est une réalité. Je vois la construction en train d’évoluer, il y aura le parquet, le tribunal. Il y a des amis qui installent des radios communautaires», s’est-il réjoui.
De nombreux projets à impact rapide dans les secteurs de la police nationale, de la justice, de l’administration pénitentiaire et des médiasont été lancés à Manono.
La Monusco avait identifié le territoire de Manono comme un îlot de stabilité en août 2014.
Cette identification avait été faite à titre expérimental, du fait que Manono est compris dans le Triangle de la mort du Katanga (Pweto, Manono et Mitwaba) où des groupes armés commettaient de nombreux crimes.
La Monusco a fait de Manono une voie d’accès pour atteindre les autres zones troublées par des conflits comme Moba, Mitwaba, Pweto et Malemba-Nkulu.

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