1200 ex-combattants et leurs familles transférés de Kota-Koli à la base militaire de Kamina

Le porte-parole de la Monusco a révélé qu’un montant de deux millions de dollars américains ont été débloqués par la mission onusienne pour assurer la relocalisation d’un groupe de 1.200 ex-combattants et touts leurs familles du centre de formation de Kota-Koli dans la province de l’Equateur vers la base militaire de Kamina au Katanga dans le cadre de l’opération DDRR.

Mille deux-cent (1200) ex-combattants et leurs familles ont été transférés lundi du camp Kotakoli de la province de l’Equateur à la base militaire de Kamina au Katanga, a affirmé mercredi le porte-parole onusien Félix-Prosper Basse, lors du point de presse hebdomadaire. C’est en soutien au gouvernement congolais que la section Démobilisation, Désarmement et Réinsertion (DDR) de la MONUSCO s’est investie pour cette relocalisation et le coût total de l’opération s’élève à près de deux millions de dollars américains », a fait savoir Felix-Prosper Basse, avant d’indiquer qu’une trentaine de vols ont été nécessaires pour transporter ces ex-combattants et leurs familles ainsi que pour le transport de 63 tonnes de vivres et 400 kg de médicaments et de tentes pour les loger.

La fin de cette opération, a-t-il dit, a coïncidé avec le lancement officiel de la première phase de formation de ces ex-combattants avant leur réinsertion dans la société. Il a fait remarquer que ces derniers devront suivre, pendant trois mois, le processus de démobilisation avant d’entamer d’autres modules de formation, notamment sur la culture de la paix, les droits humains, le civisme, la valeur de la vie civile et l’alphabétisation, ainsi que l’apprentissage dans les différents corps de métiers dont la menuiserie, la plomberie, etc.

Le porte-parole onusien a signalé par ailleurs qu’un atelier a été organisé mardi à Goma par la division provinciale de la justice du Nord-Kivu, avec le soutien de la section Appui à la justice de la MONUSCO, en faveur des autorités civiles et militaires du Nord et du Sud-Kivu. Il a eu pour objectif d’outiller les autorités pénitentiaires sur la gestion des incidents en milieu pénitentiaire.

Via ACP

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