La ville de Lubumbashi (Haut-Katanga) accueille la première édition du Salon international du tourisme. A l’initiative de l’agence «Palma okapi tour», ce forum est organisé dans le cadre de la journée internationale du tourisme, célébrée le 27 septembre de chaque année.
Cette journée est placée sous le thème: «Un milliard de touristes, un milliard d’opportunités».
Ce salon de Lubumbashi entend promouvoir les activités touristiques pour la protection de l’environnement et contribuer ainsi à la croissance économique dans l’ex-Katanga et à travers la RDC.
Pour l’agence «Palma okapi tour», cette activité offre une opportunité aux opérateurs touristiques d’échanger les expériences et de nouer de nouveaux partenariats et durables.
Elle contribue également à faire rayonner le tourisme congolais en le positionnant en bonne place sur l’échiquier international.
Le directeur provincial du tourisme de l’ex-Katanga reconnait qu’il y a des avancées significatives dans le domaine touristique dans cette partie du pays avec notamment la présence des hôtels et des fermes animalières.
De son côté, la ministre provinciale du Genre, Famille et Enfant et ancienne ministre du Tourisme dans l’ex-Katanga, Thérèse Lukenge appelle la population à s’impliquer pour faire avancer le secteur du tourisme:
«Il faudrait que la mentalité de la population change. Notre communauté de Lubumbashi puisse se dire que le tourisme, c’est l’affaire de tout le monde».
Les participants à ce forum sont venus de différents pays du monde notamment l’Uruguay, l’Afrique du Sud, la Belgique, la Zambie et la Tanzanie.
Des miliciens envahissent les sites touristiques
En Ituri, la présence des miliciens freine le développement de vingt sites touristiques que compte cette nouvelle province.
Le directeur provincial du tourisme, Benjamin Kato Lebisabo l’a dénoncé samedi 26 septembre au cours d’une déclaration faite à Bunia.
Il a souligné que l’insécurité ne permet pas d’amorcer les travaux d’aménagement de ces sites touristiques qui, à ce jour, sont abandonnés dans la nature. Il évoque notamment le cas des aires touristiques du territoire de Mambasa et celui d’Irumu.