Le Gouvernement congolais, par le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel(EPSP), a de nouveau gagné le pari d’organiser à la date prévue, l’épreuve de la dissertation qui s’inscrit dans le cadre des épreuves hors-session de l’Examen d’Etat. Pour cette édition 2014, 594.224 candidats se sont inscrits pour passer cette épreuve à travers tout le territoire national. Ils sont répartis dans 1673 centres auxquels il faut ajouter ceux situés en dehors des frontières nationales à savoir : l’Angola, l’Ouganda, la Tanzanie et le Rwanda.
En l’absence du Premier ministre et du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel(EPSP) qui ont toujours fait la ronde de quelques centres à Kinshasa pour prendre la température de l’organisation, cette fois c’est la vice-ministre de l’EPSP, Maguy Rwakabuba qui a accompli cette mission. Elle était accompagnée de la ministre provinciale de Kinshasa en charge de l’Education, Marie-Thérèse Olenga, et d’autres cadres de l’EPSP.
Elle a visité trois centres dont un pour chaque province éducationnelle. Sa ronde a débuté à l’Ecole de la Liberté qui abrite le centre Masina 15. Cette école privée est située sur la route Siforco dans le fin fond de la Commune de Masina. Ce centre accueille 476 candidats dont 128 filles et 348 garçons. Ici le candidat le plus âgé a 25 ans et se nomme M. Mbungu Matombi Tonton. Il est autodidacte du CS St Gabriel. Il est de la section Pédagogie générale. Tandis que le moins âgé est un jeune homme répondant au nom de Valentin Kayemba Lukweta, âgé de 17 ans. Il provient du Groupe scolaire Banza et il est de la section Electronique.
Pour la province éducationnelle Kin-Centre, la vice-ministre et sa suite ont visité le Lycée Motema Mpiko, une célèbre école catholique située sur l’avenue Assosa dans la commune de Kas-Vubu. Ici, 429 finalistes dont 307 filles et 122 garçons s’y sont présentés. Le candidat le plus âgé est une dame de 38 ans et le moins âgé a 17 ans.
Pour le compte de Kin Ouest, la délégation ministérielle a été l’hôte du Lycée Dr Shaumba, une grande école conventionnée protestante dont la renommée fait la fierté de l’enseignement primaire et secondaire de la RDC. Dans ce centre, 571 élèves dont 142 filles et 429 garçons ont affronté l’épreuve.
Au terme de sa ronde, la vice-ministre s’est déclarée satisfaite de la bonne organisation de l’épreuve et aussi du respect du calendrier scolaire tel qu’arrêté par le gouvernement. Partout où elle est passée, elle n’a fait que transmettre le message d’encouragement du président de la République, du premier Ministre et du ministre de l’EPSP en rappelant que le gouvernement fait de l’éducation une de ses principales préoccupations.
Elle a assuré toute la communauté nationale que cette épreuve de la dissertation s’est bien déroulée dans tous les centres du pays y compris ceux hors-frontières. A une question de savoir si la nouvelle loi de l’enseignement national promulguée au mois de février dernier par le chef de l’Etat incluait de nouvelles règles pour la passation de l’Examen d’Etat, la vice-ministre a plutôt fait savoir que ce nouveau texte privilégie la réforme du système éducatif notamment la transformation des écoles de l’enseignement général à celles à caractère technique pour former une main-d’œuvre qualifiée en RDC.
Après la dissertation, la suite des épreuves hors-session se présente comme suit : du lundi 19 au Mercredi 21 mai, il y aura examen oral de français ; du jeudi 22 au lundi 27 mai les finalistes seront face à la pratique professionnelle.
Pour éviter toute tentative de tricherie de la part des candidats, le ministère a arrêté certaines mesures rigoureuses notamment l’interdiction de l’usage du téléphone, le port du sac et la possession d’une somme élevée d’argent dans le centre. L’accès au centre est également interdit à toute personne étrangère à l’organisation de l’Examen d’Etat.