La 10ème édition de la Conférence Économique Africaine se tient en RDC à un moment particulier marqué par les performances économiques réalisées par le gouvernement sous le leadership du Président Joseph Kabila.
Le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, représentant le chef de l’État Joseph Kabila, a procédé, le lundi 2 novembre 2015 à la Cité de l’Union Africaine, à l’ouverture des travaux de la 10ème édition de la Conférence Économique Africaine (CEA).
Placée sous le thème Lutter contre la pauvreté et les inégalités dans le Programme de développement pour l’après 2015, cette conférence verra la participation de décideurs, de chercheurs et praticiens du développement venant d’Afrique et d’ailleurs.
Leur mission consiste à apporter une contribution stratégique à la mise en œuvre de la vision Africaine ainsi qu’à l’identification d’actions concrètes pour la réduction de la pauvreté et des inégalités dans le contexte du Programme de développement pour l’après 2015.
Au cours de la rencontre de la capitale congolaise, les universitaires reconnus ainsi que de jeunes chercheurs de talent du continent présenteront des recherches approfondies orientées sur les politiques. En outre, ils débattront et feront des recommandations sur les options de politiques capables de contribuer à la réduction de la pauvreté et des inégalités pour un développement équitable, inclusif et qui soit durable pour l’Afrique sur le plan environnemental.
Il est un fait indéniable que l’Afrique en général et, la RDC en particulier, ont fait des progrès significatifs dans plusieurs domaines. Ces progrès pourraient être attribués à la croissance économique rapide créée par l’accroissement des ressources issues des industries extractives, la croissance dans le domaine agricole et des services, le développement du capital humain et une meilleure gouvernance.
Pour Léon Kengo wa Dondo, qui a lancé les travaux, le thème choisi est bien approprié car il met en exergue deux fléaux majeurs auxquels le continent fait face à savoir, la pauvreté et les inégalités. Les assises de Kinshasa offrent l’opportunité d’évaluer l’impact des stratégies de croissances actuelles sur les inégalités ainsi que le développement humain en Afrique.
M. Carlos Lopes, Secrétaire général adjoint de l’ONU, a déclaré que la réalisation d’une prospérité basée sur la croissance inclusive, ainsi que d’un développement mené par les populations et qui libère le potentiel des femmes et des jeunes, sont des aspirations majeures pour l’Afrique où 2/3 de travailleurs se retrouvent dans la catégorie pauvre et 60% de chômeurs sont des jeunes.
Dans son allocution d’ouverture, Abdoulaye Mar Dièye, Directeur du Bureau Régional du PNUD pour l’Afrique, a indiqué que face à la pauvreté et les inégalités, deux fléaux qui traversent le temps, la conscience collective est interpellée. Il a rappelé que l’Agenda 2030 adopté à l’ONU prend l’engagement de ne laisser personne pour compte et donc le tempo devrait être accéléré pour ne laisser personne pour compte.
Au cours du point de presse animé conjointement avec le panel de la Conférence Économique Africaine, le Premier ministre Matata Ponyo a souligné que tous les chercheurs s’accordent pour reconnaître que la stabilité macro économique est le fondement, le socle de tout développement.
Il a soutenu que la RDC, sous le leadership du Président de la RDC, Joseph Kabila, était sur la bonne voie. Pour le Premier ministre de la RDC, il faut une bonne gouvernance pour que les secteurs porteurs de croissance puissent disposer des moyens qu’il faut ; il faut l’énergie pour l’industrialisation et l’agro alimentaire, secteur dans lequel se trouve plus de 75% de la population, puisse sortir de la pauvreté.
Via MMC