Croissance économique: Le Gouvernement s’engage à poursuivre les réformes économiques

Réunis autour du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, les membres de la Troïka stratégique du 16 juin 2014 ont souligné l’impérieuse nécessité de soutenir la croissance économique durable et inclusive en République Démocratique du Congo, à travers la poursuite des réformes économiques et dans le secteur bancaire en cours. Faisant l’économie de la situation dans son secteur, le Ministre de l’Economie et commerce a informé la Troïka de l’arrêt rendu par la Cour Suprême de Justice, dont le contenu conforte la position du Gouvernement sur la désignation de l’opérateur du guichet unique intégral. Fort de cet appui de la justice, le Gouvernement a désormais les coudées franches finaliser le processus et d’opérationnaliser cette réforme.
Pour plus d’impact dans les strates basses, le Gouvernement de la République a plaidé en faveur de l’allègement du taux du crédit bancaire accordé aux petites et moyennes entreprises. C’est ainsi qu’il avait été demandé au Gouverneur de la Banque Centrale du Congo de mener une réflexion sur les pistes pouvant permettre de réduire sensiblement le coût du crédit bancaire, en vue notamment d’améliorer l’appui aux PME.
Selon les études disponibles, le rôle des Petites et moyennes entreprises (Pme) dans le processus du développement économique de la RDC est des plus exponentiels. Plus de 80% de l’économie congolaise sont contrôlés par les petites et moyennes entreprises. Cependant ces dernières ploient sous le joug de plusieurs pesanteurs, dont le difficile accès au crédit bancaire. 
Lors du salon des PME, tenu à Kinshasa en juin 2012, Ita Iyolo, Directeur du salon et Directeur Général du Cabinet PMEA Conseil avait expliqué : «  Le secteur des Pme se distingue de par sa capacité dans la création d’emplois, son importance dans la sous-traitance et son dynamisme à générer des ressources nécessaires pour aider à plus de 70 % des ménages congolais, et à faire face à la crise multidimensionnelle qui secoue l’économie congolaise « .
Lors de cette réunion du suivi de la situation économique et financière du pays, il a été noté la présence, autour du Premier Ministre, des Ministre de l’Economie et du commerce ; du Plan et de suivi de la mise en œuvre de la Révolution de la modernité et du Ministre Délégué auprès du Premier ministre, chargé des finances.
Michel Rocard chez Matata Ponyo
Reçu en audience auprès du Premier ministre, le ministre français s’est voulu l’avocat du travail à la base : « Je me suis soucié quand même demandant à Monsieur le Premier Ministre en lui demandant de ne pas oublier la petite propriété foncière agricole qui fournit le quotidien pour le petit peuple« , a-t-il déclaré au sortir de la rencontre avec Augustin Matata Ponyo.

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