Au Gabon, l’Union sacrée pour la patrie, un regroupement des opposants et des leaders de la société civile gabonais, a demandé à Ali Bongo de retirer sa candidature à la prochaine élection présidentielle dans un délai d’une semaine, à défaut de démissionner la semaine qui suivra, sinon, il sera destituer par l’Assemblée nationale ou par un soulèvement populaire. Le gouvernement n’a pas tardé à répondre, par le biais de son porte-parole. Celui-ci estime que l’opposition est « dans la blague » et n’a « aucun projet ».
Alain-Claude Bilie By Nzé le porte-parole du gouvernement gabonais, estime que la demande de l’Union sacrée pour la patrie est le signe que l’opposition n’a aujourd’hui pas de projet concret pour la présidentielle à venir.
« Nous constatons, pour le regretter, que nous avons une opposition qui est plus dans la blague. Ils passent leur temps à singer ce qui se fait ailleurs, estime-t-il. Nous avons une élection présidentielle dans quatre mois, s’ils ne sont pas prêts à aller aux élections, qu’ils disent aux Gabonais qu’ils n’ont aucun projet. Le constat finalement c’est que cette opposition en déshérence n’a aucun projet alternatif à proposer. Le président Ali Bongo est président, il est candidat à sa succession, il a été investi par son parti. Nous ne voyons pas en quoi quelqu’un qui n’est pas membre de ce parti, peut décider qu’Ali Bongo ne pourra pas être candidat. »