Le ministre de la Culture et des Arts, Baudouin Banza Mukalay est décédé, samedi 14 mai, à la Clinique Ngaliema-Center, à Kinshasa à l’âge de 63 ans.
Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende l’a annoncé sur la chaine de télévision nationale:
«J’ai le pénible devoir d’informer la nation du décès ce soir du 14 mai 2016 de notre ami, notre frère, notre collègue, le ministre de la Culture et des Arts, Banza Mukalay Sungu, qui est mort donc à la Clinique Ngaliema Center au moment où même le gouvernement s’apprêtait à l’évacuer a l’étranger par un avion médicalisé pour des soins médicaux appropriés que nécessitait l’aggravation de son état”, a indiqué Lambert Mende en direct de la RTNC.
Dans son adresse en direct de la RTNC, il n’a pas cependant évoqué la cause de cette mort brutale.
Une des figures de proue de la politique congolaise, Baudouin Banza Mukalay a été nommé, en avril 2012, ministre de la Jeunesse, Sports puis de la Culture et des Arts.
En décembre 2014, il sera déchargé d’autres fonctions et sera juste chargé du ministre de la Culture et des Art. C’est son ministère qui a organisé, en avril dernier, les obsèques du musicien Jules Shungu Wambadio dit Papa Wemba.
Banza Mukalay est également un politicien de carrière. Il était élu député national alors commissaire du peuple en 1982 et sera réélu en 1987. Il avait ensuite été promu vice-président du MPR, après l’autonomisation du multipartisme par le Maréchal Mobutu, en 1990.
Il a été plusieurs fois ministre jusqu’à la chute régime Mobutu en mai 1997.
Président de l’Union pour le développement du Congo (UDCO), Banza Mukalayi a réussi à intégrer le gouvernement de la République au cours de la transition 1+4 au poste du ministre de la Coopération internationale.
Né en 1953 à Mbandaka, dans la province de l’Equateur alors Coquillât-ville, de parents originaire de Malemba Nkulu (ex-Katanga), Banza Mukalayi avait obtenu son diplôme en langue et littérature française à l’UNAZA campus de Lubumbashi en 1979 avant de travailler comme journaliste au journal Mjumbe.