Le prochain président de la Confédération africaine de football (CAF) ne pourra exercer cette fonction qu’au maximum pendant douze ans, soit trois mandats de quatre ans, a confirmé l’instance lundi par la voix de son porte-parole Junior Binyam.
Cette mesure prendra effet dès la prochaine élection à la présidence de l’institution, en 2017. La mesure n’est pas rétroactive, signale l’AFP. Issa Hayatou, 70 ans, en charge de cette fonction depuis 28 ans, grand favori à sa succession s’il se représente, peut donc en théorie briguer trois nouveaux mandats de quatre ans et rester en place jusqu’à… 82 ans.
Le Camerounais avait succédé en 1988 à la présidence de la CAF à l’Ethiopien Yidnekatchew Tessema, qui avait présidé l’institution pendant 16 ans. Ce qui signifie que, depuis 1972, la CAF n’a connu que deux présidents. Cette nouvelle mesure, qui s’appliquera aussi aux membres du comité exécutif de la Confédération, permet à la CAF de s’aligner sur les nouveaux statuts en vigueur à la Fifa.
ACP/Mat/JGD