Sam Mangwana joint sa voix à « Terre sacrée ACT 4 »

Les éditions «Lumières d'Afriques » viennent de publier le célèbre chanteur angolais Sam Mangwana dans « Terre sacrée ACT4 »

Dans ce maxi single de Ulti El Dever au rythme de la rumba originale, il s’est présenté avec un coup de projecteur sur quatre chants, à savoir « Bolingo babelelaka te », «Ekomi ngala na biso », « Ferly » et « Maami ».

Les éditions «Lumières d’Afriques » viennent de publier le célèbre chanteur angolais Sam Mangwana dans « Terre sacrée ACT4 » de l’auteur Ulti El Dever. Le secret de la voix de Sam Mangwana dans ce nouvel album est d’avoir une tessiture très juste qui joue sur les mots, estime Starducongo.

C’est un poète, ses textes sont des poèmes qui utilisent les dimensions des mots, leur sens, leur mélodie et leur rythme. «Terre sacrée ACT4 » est un maxi single de quatre titres au rythme de la rumba originale, merveilleusement interprétés par une équipe de meilleurs professionnels actuellement sur place de Paris composée de Marilyne, Patricia, Flore, Mirni Cie (chœur), Dino Vangu, Diblo Dibala (guitare solo et rythmique, Flavien Makabi, Louis Manresa (basse), Abraham Mansfarrol (percussions).

Ils démontrent combien Sam Mangwana sait faire sonner l’idiome bantou sur des rumbas mélodieuses. Depuis, très peu de chanteurs du bassin du Congo actuels y sont parvenus. Sam possède une grande culture musicale qui lui permet de chanter à son aise toutes les musiques rythmées congolaises, angolaises, afro-cubaines et toutes les autres traditions musicales.

Apport

Avec ce maxi single, Sam Mangwana s’est présenté avec un coup de projecteur sur la musique et le chant que l’on aime écouter et danser, «Bolingo babelelaka te », «Ekomi ngala na biso », «Ferly », « Maami », sont les quatre titres de ce maxi single qui compte sans doute parmi les meilleurs réalisations de la vedette angolaise, dont l’auteur, UltiEl Dever, est peu connu.

Géant de la rumba congolaise, chantre du panafricanisme, Sam Mangwana brasse les styles avec une joie et une énergie non dissimulées.

Né en 1945 à Kinshasa de parents angolais, il tire de l’exil familial un goût prononcé pour le voyage, les langues et une curiosité naturelle pour les autres cultures. Sa connaissance du portugais, du lingala, du swahili, du français, de l’anglais et son apprentissage de l’espagnol font de lui le chanteur (entre alto et basse) le plus polyglotte du continent.

Après avoir fait les beaux jours des orchestre de Franco et de Tabu Ley Rochereau à l’époque de splendeur de la rumba Congolaise (les années 60), il participé à l’expansion  du Soukouss devenu quasi hégémonique sur le continent africain.

Mangwana n’est cependant pas de ceux qui se cantonnent dans un style unique et opère rapidement un retour aux racines de sa musique, retrouvant les charmes des rumbas d’antan, leur élégance chaloupée et nonchalante.

Il prend également un réel plaisir à mettre en avant la fibre cubaine de la rumba congolaise pour un résultat d’une richesse et d’une Chaleur inouïes.

Mais c’est aussi la lutte contre la corruption et la violence qui est le moteur de sa musique, toujours porteuse de messages de paix prônant le rapprochement des cultures et le respect de l’autre dans sa différence Cantos de Esperanca, son nouvel album est une pure merveille à l’écoute duquel on comprend alors le sens de l’universalité que Sam entend donner à sa musique.

Bienvenu Ipan/Le Potentiel