Près de 21 millions de personnes sont aujourd’hui réduites à l’esclavage dans le monde, indique le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, qui appelle à « mettre fin » cette « pratique odieuse ».
« Les experts estiment que près de 21 millions de personnes sont aujourd’hui réduites en esclavage.
Il nous faut mettre fin à cette odieuse pratique, tant (pour) ceux qui en sont victimes que (pour) ceux qui pourraient le devenir », explique M. Ban dans un message diffusé à l’occasion de la Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage.
Selon le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, « cette obligation est d’autant plus importante que le monde est actuellement le théâtre de graves crises humanitaires ».
« On compte plus de 60 millions de déplacés, qui risquent d’être victimes de la traite ou d’être réduits en esclavage, tout comme les millions d’autres personnes qui traversent des frontières en quête d’une vie meilleure », souligne Ban Ki Moon.
« De nos jours, poursuit-il, l’esclavage peut prendre de nombreuses formes. Ce sont, entre autres, des enfants contraints d’exécuter des travaux domestiques ou agricoles ou de travailler à l’usine, des hommes et des femmes réduits en servitude qui peinent à régler une dette toujours plus lourde, et des victimes de trafic sexuel soumises à des violences atroces ».
Dans son message publié mercredi, le chef de l’ONU plaide pour que « cette année, la Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage (soit) l’occasion de nous souvenir des crimes commis par le passé (et) de réaffirmer notre engagement à régler les problèmes d’aujourd’hui ».
La Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage commémore l’adoption, par l’Assemblée générale de l’ONU, de la Convention pour la répression et l’abolition de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui du 2 décembre 1949.