Air bus A320 : le gouvernement propose un règlement à l’amiable

Congo Airways poursuit sa chute, les salaires réduits

Le gouvernement de la RDC étudie un accord entre parties qui pourrait être présenté devant le juge irlandais par les avocats des deux parties en vue de permettre une rapide main levée de ce cet avion.

Le ministre des Relations avec le Parlement, Tryphon  Kin-Kiey Mulumba, porte-parole intérimaire du gouvernement, a déclaré mercredi que toutes les options restent ouvertes pour obtenir la main levée de l’avion Airbus A 320 de Congo Airways saisi à Dublin, en Irlande. Dans une communication officielle sur la situation de cet avion, le porte-parole a présenté notamment l’option d’un « règlement à l’amiable », estimant qu’un « mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès ».

Il affirmé que le gouvernement de la RDC, actionnaire dans le capital de Congo-Airways, étudie un accord entre parties qui pourrait être présenté devant le juge irlandais par les avocats des deux parties en vue de permettre une rapide main levée de cet avion. L’aéronef, un deuxième Airbus A 320 de la nouvelle compagnie Congo Airways devait être livré ce mois pour permettre à la compagnie congolaise de démarrer ses activités, le premier avion ayant été livré le 30 juillet dernier. Il a été saisi à l’aéroport de Dublin où il subissait des travaux de peinture, sur une plainte de la société de droit américain MIMINCO LLC, pour un conflit qui remonte à l’époque de la guerre de libération en 1997.

La société MIMINCO LLC, qui s’était vu déposséder d’une concession minière qu’elle exploitait dans le territoire de Tshikapa, avait pu négocier et conclure avec le gouvernement congolais un règlement transactionnel au terme duquel l’Etat congolais devrait à la société américaine un montant de 13 millions de dollars américains.

L’Etat congolais a versé à MIMINCO LLC un acompte de 1,3 million USD. C’est suite au non-paiement du solde dû que MIMINCO LLC a fait saisir l’avion de Congo Airways. Cette saisie, a estimé le ministre Kin Kiey, est un coup dur pour la nouvelle compagnie aérienne nationale dont l’Etat congolais n’est qu’un des actionnaires. Il n’a cependant pas dévoilé les autres options envisagées par le gouvernement en cas de non aboutissement du règlement à l’amiable.

Via ACP