Assemblée nationale : les candidats invalidés vont en appel à l’Union interparlementaire

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Ils passent à l’offensive. Les candidats invalidés dénoncent les dérives du bureau d’âge et craignent de la naissance de la dictature à l’Assemblée nationale. 

Écartés de la course pour n’avoir pas rempli tous les critères, les invalidés de l’élection du 03 février 2021 se sont réunis désormais en Collectif pour mieux plaider leur cause.

Première décision, le Collectif annnonce qu’il saisira le comité des Droits de l’homme de l’Union interparlementaire à Genève pour dénoncer cette grave violation des droits des parlementaires.

« Nous condamnons avec la plus grande énergie cette décision inique du bureau d’âge et allons user diligemment de toutes les voies légales pour être rétablis dans nos droits légitimes afin de permettre à la plénière souveraine de se choisir des membres du bureau de manière ouverte et transparente », ont-ils dénoncé dans une déclaration dimanche à Kinshasa.

La démarche semble pédagogique car elle n’aboutira qu’après l’élection du nouveau bureau et n’aura aucun moyen de contrainte pour faire annuler les résultats du vote. Malgré cette démarche, le bureau définitif restera en place sous la conduite du duo Mboso-Kabund.

La liste rendue publique par le bureau d’âge bannit tous les candidats autres que ceux repris sur le ticket de l’Union sacrée à l’exception du poste de rapporteur adjoint ou deux élues FCC vont competir.

D’après le bureau Mboso, les invalidés n’ont pas répondu aux critères exigés. Ils n’ont pas présenté la lettre de consentement de leurs partis ou regroupements politiques pour certifier leurs candidatures et surtout leur non appartenance à la nouvelle majorité parlementaire.

Landry Amisi
congo-press.com (MCP)