« Nous saluons chaleureusement cette décision de reprendre la compétition mais le grand problème, c’est la sécurité sanitaire. Ce sont les enfants d’autrui que nous encadrons, nous devons nécessairement les préserver de cette pandémie. Puisque c’est un sport amateur, nous croyons qu’en toute responsabilité, il faudrait nécessairement que les garanties sur le plan sanitaire, soient assurées. Sinon, je vois mal comment est-ce que nous pouvons nous exposer », a-t-il fait savoir.
Malgré ce préalable, la LIBAHKAT et toutes ses ententes ont déjà arrêté les formules des championnats conformément aux 45 jours accordés par la Fédération Basketball du Congo ( FEBACO), en vue de sauver la saison 2019-2020, a déclaré le patron du basketball Haut-Katangais.
La véritable difficulté soulevée par les sociétaires de LIBAHKAT et que M. Panya a tenu à relayer est l’impossibilité pour les clubs de payer le dépistage régulier des athlètes évalué à 30 dollars américains par athlète.
» …si la compétition doit durer 45 jours, il faudra que tous les 14 jours qu’on refasse les tests. Ça fait trois tests qu’il faudra nécessairement faire subir aux athlètes, aux dirigeants et aux officiels. Pour le moment, on paye 30 dollars par personne, si vous voyez le nombre des clubs, le nombre des officiels, le faire trois fois, rendez-vous compte ce que ça nécessite comme budget. Nous, nous avons demandé à la fédération de voir dans quelle mesure assister les clubs. Que la fédération prenne ça en charge. Autrement ça sera très compliqué », a-t-il insisté.
Dans la même optique, le président de la LIBAHKAT a soulevé un certain nombre d’interrogations en rapport avec les garanties sanitaires liées à la reprise des championnats.
« Ce n’est pas tout, pendant que les matchs vont se dérouler, les athlètes et les officiels peuvent faire le premier test, est-ce qu’ils seront internés, seront-ils exposés ? Ça diminue les risques ? En toute responsabilité, il y a tous ces questionnements pour lesquels nous attendons que la fédération nous fixe là dessus », a-t-il confié.
Somme toute, si la FEBACO ne prend pas en charge les tests et l’internement des athlètes, la LIBAHKAT ne reprendra pas les championnats a, sans détour, affirmé le président de cette entité.
Charles Masudi Ouragan fm