A peine arrivé mercredi 15 juillet 2020 dans la capitale de l’autre Congo (Brazzaville), le président Rd-congolais, Félix Tshisekedi s’est entrenu avec son homogolue Denis Sassou Nguesso sur l’embarassant dossier de la présence des troupes zambiennes sur le sol congolais.
Un mini-sommet est en préparation. Il réunira les deux pays en conflit (RDC et Zambie), le Zimbabwe qui assure la présidence de la SADC et le Congo-Brazzaville (présidant actuellement la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs -CIRGL).
Depuis quelques mois, un contentieux frontalier oppose la RDC et la Zambie. Les populations locales et les élus du coin dénoncent la présence, sur le territoire congolais, de l’armée zambienne.
Si la Zambie nie toujours les faits, Kinshasa hausse, de plus en plus, le ton et exige un retrait incondtionnel.
N’eût-été la médiation régionale, on a failli, de peu, assister à un affrontement militaire entre les armées de deux pays. Les autorités de Brazzaville sont à la manoeuvre pour la réussite de cette réunion.
Selon des sources diplomatiques citées par RFI, outre le différend frontalier, les deux chefs d’État ont également parlé de la pandémie du coronavirus et envisagé la réouverture prochaine des frontières entre les deux pays, fermées depuis environ un trimestre dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire décrété dans le monde entier.
La fermeture affecte non seulement les échanges commerciaux entre Kinshasa et Brazzaville, mais aussi les familles qui vivent des deux côtés du fleuve Congo, restées depuis de longs mois sans se voir.
La presse présidentielle rappelle que cette troisième visite du président Tshisekedi à Brazzaville, s’inscrit dans la serie des rencontres visant à raffermir les relations séculaires entre les deux états liés par la géographie et l’histoire.
Lors de deux précédentes visites officielles, les deux chefs d’État avaient émis le voeu de se rencontrer régulièrement pour échanger sur des questions d’intérêt commun.
Sachez que Félix Tshisekedi s’est déplacé seul, sans sa ministre des Affaires étrangères ni aucun autre membre du gouvernement.