CAN 2017: Denis Bouanga, le nouvel atout des Panthères

CAN 2017: Denis Bouanga, le nouvel atout des Panthères

Le Gabon affronte, ce mercredi 18 janvier, le Burkina Faso au Stade de l’Amitié à Libreville, un match comptant pour la deuxième journée du groupe A de la phase finale de la CAN 2017. Les Panthères pourront compter sur un atout récemment arrivé au sein de l’effectif, l’attaquant Denis Bouanga, qui porte les couleurs gabonaises pour la première fois.

Denis Bouanga, attaquant âgé de 22 ans, était la bonne pioche de José Antonio Camacho lors du match d’ouverture de la CAN 2017 face à la Guinée-Bissau, car le jeune joueur, né au Mans en France, a délivré une passe décisive pour Pierre-Emerick Aubameyang. Une ascension fulgurante pour l’avant-centre qui joue à Tours, en deuxième division française, car c’était sa toute première rencontre avec le maillot des Panthères. Des débuts idylliques pour Denis Bouanga, que nous sommes allés rencontrer avant la deuxième journée du groupe A, où le Gabon va affronter le Burkina Faso.

RFI : Les premiers contacts avec le Gabon se sont concrétisés en novembre ?

Denis Bouanga : Exactement. Avant je dois admettre que j’étais concentré sur mon club et je n’avais pas la tête à la sélection. Grâce à mes performances, j’en ai discuté avec mes proches, et je me suis dit que c’était le bon moment pour y aller. J’ai pris l’opportunité qui m’était donnée.

Quels sont vos rapports avec le Gabon ?

Mon père est Gabonais, donc j’avais le choix entre l’équipe de France et le Gabon. J’avoue que la Fédération gabonaise m’a approché en premier, et j’ai décidé d’accepter. Evidemment j’en ai parlé avec mes parents et avec mes proches, mais c’était également mon choix, ce que je voulais pour ma carrière. J’ai pris la meilleure décision pour moi.

Qu’avez-vous ressenti quand vous avez su que vous étiez titulaire ?

J’étais très heureux de débuter le match. C’est toujours un plaisir de commencer titulaire, et c’est encore mieux quand il s’agit de ma première sélection. Evidemment j’étais un peu surpris, car déjà être dans les 23 convoqués pour la CAN 2017, c’était bien, mais d’être titulaire, c’est autre chose. Du coup, j’ai pris ce plaisir et j’ai tout mis en œuvre pour commencer le match correctement.

Avez-vous eu une certaine appréhension avant de débuter le match d’ouverture de la CAN 2017 ?

J’avais un peu d’appréhension. Je me suis dit qu’il y avait une première à tout et qu’on verrait bien comment ça allait se passer. Le premier contact a été bon, je me suis dit que j’allais faire des choses simples pour me mettre en confiance, et ainsi me lâcher au fur et à mesure de la rencontre. Je l’ai bien fait et la pression est partie directement.

Vous faites une passe décisive dès votre premier match. D’ailleurs c’était une passe ou un tir ?

On me pose souvent la question, mais je vous confirme que j’ai fait une passe. Si je voulais tirer, j’aurais tiré au premier poteau, mais je n’avais aucune intention de tirer. C’était une vraie passe décisive. La sensation était la même que si j’avais moi-même marqué. Ça m’a fait du bien de faire cette passe décisive, et ça a fait du bien à Pierre-Emerick (ndr : Aubameyang), car ça l’a délivré. Beaucoup de gens attendent énormément de lui.

Toutefois, le résultat final n’est quand même pas à la hauteur pour le Gabon ?

Effectivement, ce n’est pas un bon départ, mais ça se joue à des détails comme on l’a dit dans les vestiaires. Il faut quand même rester un peu plus concentré lors des prochains matches. Je pense qu’on pourra inverser la tendance. Sur le match face à la Guinée-Bissau, on a beaucoup reculé, on a arrêté d’attaquer et on s’est contenté du minimum, 1-0. Il ne fallait pas jouer comme ça. La fatigue, je pense qu’elle était des deux côtés.

Ce mercredi 18 janvier, vous affrontez le Burkina Faso et il faudra gagner ?

On doit faire un résultat positif. Il faut se concentrer sur le Burkina Faso et on verra bien ce qu’il va se passer. L’état d’esprit reste le même, tout donner pour le pays. Quant à l’objectif, c’est d’arriver en finale de la CAN 2017.

 

Pierre René-Worms