Le Ghana présent au rendez-vous ! Malgré une première période difficile, le vice-champion d’Afrique a fait parler son réalisme pour s’imposer 2-1 face à la RD Congo ce dimanche à Oyem en quart de finale de la CAN 2017, validant pour la 6e fois consécutive son billet en demi-finale de la compétition où les hommes d’Avram Grant affronteront le Cameroun, jeudi. Les Congolais regretteront longtemps leur manque d’efficacité et leurs erreurs individuelles en défense…
Dès les premiers instants, Mobkani tentait de profiter d’une mésentente entre Brimah et Amartey sur une remise en retrait d’Afful mais l’attaquant trouvait le poteau ! Après un bon travail en pivot, il servait par la suite Kabananga dont la frappe passait au-dessus. Avant la pause, l’ancien Monégasque manquait le cadre en pleine surface avant d’obliger Brimah à un arrêt en deux temps sur une frappe soudaine. Trop défensifs et privés de Gyan, ménagé, les Black Stars ne parvenaient pas à se montrer dangereux malgré leur légère domination dans le jeu.
Le Ghana se rebiffe
Mais les hommes de Florent Ibenge passaient tout près de payer leur manque d’efficacité au retour des vestiaires lors du réveil ghanéen. Sur une incursion, André Ayew chauffait d’abord les gants de Matampi. Le gardien congolais devait encore s’employer pour détourner du pied un coup-franc de Wakaso. Sur une action litigieuse où Jordan Ayew semblait déséquilibré dans la surface, Partey récupérait et tentait une frappe mais il se heurtait encore à Matampi !
En face, la RDC gâchait encore par Kabananga qui manquait le cadre et les Léopards finissaient par payer leur manque de réalisme au prix fort. Wakaso récupérait un ballon dans le camp adverse avant de servir Jordan Ayew qui résistait au retour des défenseurs pour tromper Matampi d’une belle frappe (0-1, 63e). Joie de courte durée car dans la foulée, Mpoku, préféré à Kebano, donnait raison à son coach en égalisant aussitôt d’une frappe soudaine (1-1, 68e).
André Ayew donne le coup de grâce
Alors que les esprits s’échauffaient après un vilain tacle d’Amartey qui lui valait un jaune très foncé, le match allait à nouveau basculer sur un fait de jeu. Lomalisa poussait Atsu dans la surface, provoquant un penalty évitable. Capitaine ce soir, André Ayew assumait ses responsabilités et prenait Matampi à contre-pied (1-2, 78e). Derrière, le coaching offensif d’Ibenge ne passait pas loin de payer mais Bakambu loupait sa reprise avant de se heurter à Brimah. Cruel pour la RDC qui a eu des occasions pour faire la différence en première période…