La RDC, au bord d’une élimination précoce dans cette CAN 2019 après deux revers, a besoin d’une victoire face au Zimbabwe pour entretenir un faible espoir de qualification. Mais face aux Warriors qu’ils n’ont pas réussi à battre en deux matches lors des dernières éliminatoires de la CAN, la tâche ne s’annonce pas facile.
Dimanche 30 juin, au Stade du… 30 juin au Caire, le RDC joue son destin dans cette CAN 2019 face au Zimbabwe. Au même moment, au Congo, le pays sera en train de célébrer l’anniversaire de l’indépendance acquise en 1960. Pour les 59 ans de l’ancienne colonie belge, les Léopoards aimeraient naturellement offrir une victoire à leurs supporters. « C’est un jour important pour le peuple congolais, c’est un jour historique, donc c’est important pour nous de gagner ce match pour le Congo », a d’ailleurs confié le capitaine Youssouf Mulumbu.
Gagner, si possible sur un large score, sera le minimum pour la RDC afin d’entretenir un espoir ténu de qualification pour les huitièmes de finale. Après deux défaites en deux matches sur le même score (2-0) face à l’Ouganda et l’Egypte, les Congolais n’ont plus leur destin en main et doivent prier pour finir parmi les meilleurs troisièmes pour rejoindre le deuxième tour.
Le Zimbabwe pour une qualification historique
Mais les Léopards ont-ils les moyens d’y croire encore ? Samedi, pendant toute sa conférence de presse, le sélectionneur Florent Ibenge n’a pas prononcé le mot « qualification » au contraire de son capitaine qui a évoqué un «petit espoir pour la qualification». Le technicien congolais a préféré parler de «victoire», de tête à relever et de « mental » « On a perdu nos deux premiers matches. Maintenant, il faut arrêter ça, nous sommes des compétiteurs, il faut repartir et avoir le mental et faire mieux que ce qu’on a fait ».
Peuvent-ils faire pire après avoir encaissé quatre buts en deux matches sans en inscrire aucun ? Après une entame de CAN catastrophique face à l’Ouganda, la RDC a manqué d’efficacité contre l’Egypte avec notamment deux poteaux trouvés. « On a beaucoup d’occasions, mais le dernier geste ou la dernière passe fait défaut, avoue Youssouf Mulkumbu. Nous avons beaucoup travaillé devant le but. On s’est beaucoup parlé aussi parce qu’on est dans une situation où quand ça ne va pas, il y a en qui doutent ou qui lâchent. Demain (dimanche), il peut se passer quelque chose, mais à nous d’abord de faire un résultat. »
En face se dressera le Zimbabwe. Pas ridicules lors du match d’ouverture contre l’Egypte (0-1), et pas loin de la victoire face à l’Ouganda (1-1), les Warriors ont aussi un espoir (plus grand) de se qualifier au second tour pour la première fois de leur histoire. Ils vont s’avancer dans cette confrontation, forts des acquis lors des éliminatoires de la CAN 2019. En deux matches, ils avaient été meilleurs que la RDC en s’imposant à Kinshasa (2-1) et en faisant match nul à Harare (1-1).