Depuis quelques semaines, la ville-province de Kinshasa connaît des températures record, suscitant une grande inquiétude parmi les habitants.
Face à cette situation, le gouvernement de la République a choisi de lever le voile sur les origines de cette canicule et de proposer des mesures préventives.
Le vice-ministre de la Santé publique, hygiène et prévention, Docteur Olen Obe Nzem Serge, a souligné que les températures inhabituelles sont survenues pendant la période des pluies, avec des pics atteignant 37,5 degrés Celsius le 12 mars dernier. Ces températures anormales sont attribuées à plusieurs facteurs, notamment une diminution de l’absorption et de l’évaporation, des vents chargés de particules volcaniques, et une rareté des précipitations.
Les émissions de gaz carboniques provenant des véhicules, des déchets urbains, et des industries brassicoles ont également contribué à l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère de Kinshasa, selon les informations du Ministère de l’Environnement. Cette accumulation de gaz a un impact direct sur la santé des habitants, en particulier les enfants, les personnes âgées et les travailleurs exposés directement au soleil.
Le vice-ministre a formulé des recommandations claires pour prévenir les effets néfastes de cette canicule. Il a insisté sur l’importance de la sensibilisation de la population à éviter l’exposition directe au soleil, de rester dans des endroits frais, de boire suffisamment d’eau, et de porter des couvre-chefs pour se protéger de l’insolation. Ces mesures sont cruciales pour contrer la déshydratation et les risques pour la santé associés aux fortes chaleurs.
Les conseils du gouvernement rejoignent également les recommandations de l’OMS, renforçant ainsi la préparation des habitants face à cette vague de chaleur exceptionnelle. Grâce à une communication proactive, les Kinois et Kinoises sont désormais mieux armés pour faire face aux conséquences de cette canicule et protéger leur santé.
La Rédaction