Les femmes et les filles potentielles candidates aux élections Urbaines, Municipales et Locales viennent d’être formées durant deux jours, soit du 23 au 24 septembre 2014, en vue d’être préparées aux échéances électorales qui pointent à l’horizon. Cela s’est passé à la Maison des élections. C’est notamment le Mouvement Africain des Acteurs Non Etatiques de Proximité (AMGO) en collaboration avec la CENI et l’ONU Femme qui ont réuni plus de 300 femmes et filles.
Après le mot de circonstance prononcé par le Président de l’AMGO, Monsieur Aboubakar Limbisa, plusieurs orateurs ont édifié l’assistance sur divers thèmes. Le professeur Esambo a planché sur le règlement du contentieux électoral au regard de a jurisprudence congolaise. Il a, de prime abord, indiqué que la réussite aux élections se prépare bien avant. Ainsi, a-t-il expliqué, on peut éviter la voie de la contestation et autre voie de recours.
Il a présenté les cas possibles de contentieux en partant de l’inscription des électeurs à la publication des résultats, en illustrant concrètement pour chaque cas. Toutefois, tout contentieux ne peut aboutir que si les preuves sont présentées au juge, a-t-il dit. Dans le ces contraire, on tombe dans la non recevabilité. Faudra-t-il encore que la personne soit habilitée, a renchéri le professeur Esambo. D’autre part, il a expliqué que le juge n’est pas parfait et son indépendance n’est pas totale pour régler les contentieux et qu’aucune élection au monde n’est totalement parfaite. C’est pourquoi, l’a invité les dames potentielles candidates à avoir confiance en la CENI et aux juges.
Après le Professeur Esambo, c’est Me Eddy Kisile, expert juriste de la CENI, qui la complété avec le sujet partant sur les causes et décryptage des germes conflit gênes et les acteurs de règlement de contentieux. A propos, il a convié les futures candidates à veiller au suivi de dossier de candidature pour contrôle de conformité, car, la plupart viennent souvent au dernier jour, ce qui complique souvent l’application des procédures en la matière.
Par la suite, Madame Gertrude Kitembo, haut cadre d’un parti de l’opposition, a fait l’économie des différents contacts réalisés dans le cadre du suivi des Recommandations formulées lors de la Matinée citoyenne du mois de mars. Les femmes vont faire un plaidoyer au niveau du Parlement pour qu’une révision du fichier électoral soit organisée pour intégrer le nouveau majeur avant la tenue des élections de
2015.
Madame Charlotte Kamuyi, conseillère en Genre de Madame le Questeur de la CENI, qui a parle de l’observation électorale, a conscientisé les femmes à se préparer des maintenant pour espérer gagner aux échéances prochaines et d’observer le processus en cours. Ce, en récoltant les informations nécessaires pour pouvoir changer les choses et même les mentalités afin d’éliminer toutes les pensées négatives qui peuvent constituer un obstacle au vote de la femme. La CENI va accompagner les femmes pour affûter des stratégies qui permettront d’atteindre cet objectif, a rassuré Madame Kamuyi.