La République Démocratique du Congo, alors Congo-Belge, avait aligné plus de 2.500 combattants à la première guerre mondiale menée de 1914 à 1918, ainsi qu’au deuxième conflit mondial qui a couté des millions de vies humaines de 1940 à 1945.
En marge du Centenaire de la première guerre mondiale dont les festivités se sont tenues aussi bien à Kinshasa qu’à l’intérieur du pays, l’Union Nationale des Anciens Combattants du Congo (UNACO), a remercié le Royaume de Belgique pour avoir initié ces solennités à Kinshasa, le mardi 11 novembre dernier au bâtiment des Anciens combattants situé sur l’avenue Gambela dans la commune de Kasa- Vubu.
Devant les nombreux membres de l’UNACO et en présence de quelques personnalités militaires et civiles, notamment l’Ambassadeur de Belgique, le Secrétaire Général de l’UNACO a fait un bref aperçu historique des hauts faits d’armes accomplis par les éléments de la Force Publique sur les différents fronts où ils combattaient aux cotés des forces alliés à la Belgique, puissance coloniale hautement engagée à cette guerre déclenchée au mois de septembre 1914.
Selon l’orateur, il y a seulement 4 survivants sur les 2.500 Congolais ayant participé à la première et à la deuxième guerre mondiale. Il s’agit de lui-même, le président de l’UNACO et de deux membres qui sont malades actuellement. L’UNACO par la bouche de l’octogénaire Cyrille Ndela a saisi l’opportunité pour inviter les autorités à songer au sort de ces anciens combattants souffrants, et à l’UNACO.
Il a également rappelé dans son allocution, par ailleurs que les avenues telles que Saio, Assossa et Gambela pour ne citer que celles-là, constituent la référence des haut-faits des éléments de la Force Publique au Moyen Orient, notamment en Egypte et en Ethiopie. Ces festivités du centenaire ont été marquées aussi par des expositions et des colloques à Kinshasa.
